Peut-on proposer aux élèves des savoirs exigeants, des supports résistants, dans des dispositifs collectifs et interactifs ? Comment avoir de l’ambition pour eux et créer des situations authentiques pour apprendre et comprendre ? Quelle posture pour l’enseignant : verbaliser ce qu’ils ne sont pas encore capables de décrire ou de commenter, expliciter les séances, pratiquer une évaluation positive qui tient compte des progrès de l’enfant ? Quelle place pour l’apprentissage du vocabulaire et l’acculturation, surtout pour les enfants les plus éloignés de la culture scolaire ? A quelles conditions ne laisser aucun enfant au bord de la route, seul face à la complexité du monde ? Voilà des questions pour les 9èmes Rencontres nationales de maternelle organisées le 28 janvier 2017 à Paris par le GFEN, en partenariat avec le Café pédagogique.
Le GFEN invite les enseignants à échanger ,débattre et aussi apprendre sur ces questions. En 2017, plus d’un an après la mise en place des nouveaux programmes, attentifs aux différents aspects de la langue, le GFEN propose de réfléchir à l’entrée dans le langage oral et écrit dans tous les domaines. Sachant que les pratiques langagières et les compétences lexicales sont des bons indicateurs de l’apprentissage futur de la lecture et de l’écriture, il parait essentiel dans ces rencontres d’aider les enseignants à aider les élèves à parler, penser, abstraire, comprendre… Il s’agit également de prendre en compte les données les plus actuelles des recherches pour qu’elles viennent irriguer notre propre pensée, telles que l’étude « Lire et écrire au CP » coordonnée par Goigoux .
Au programme de ces journées, une conférence de V Boiron (université de Bordeaux) sur « apprendre à parler ensemble à l’école maternelle », des échanges sur des questions vives (évaluer, enseigner l’oral, le temps pour apprendre avec V Bouysse) et des ateliers sur le langage, le texte, le son etc. Inscrivez vous dès maintenant !