Les annonces ministérielles pour faire face à la crise du remplacement en réactivant le décret de 2005 au secondaire ou en départementalisant les zones de remplacement au primaire sont mal accueillies par les syndicats enseignants.
Le Se Unsa demande » une modification de l’indemnité de remplacement, comportant une part fixe reconnaissant la spécificité de la mission et une part variable liée, comme actuellement, aux distances parcourues », c’est à dire une compensation financière pour la départementalisation.
Pou rle Snuipp, » ramener le problème du remplacement à un problème de gestion n’est pas sérieux. L’assiduité des enseignants ne peut être mise en cause.. La réponse réside dans la création de postes qui correspondent réellement aux besoins. L’école n’a pas besoin d’annonces en trompe l’œil mais d’un investissement durable et conséquent pour l’école pour qu’elle réponde à l’enjeu de la réussite de tous. »
Le Snes évoque les » décisions à la hussarde » de la ministre. « La ministre préconise le recyclage du décret 2005-103, dit « Robien », par la réactivation des protocoles de remplacement de courte durée au sein de l’établissement. Ce décret, déjà complétement inadapté à ce type de remplacements lors de sa parution, ne devient pas, d’un coup de baguette magique, la solution pertinente à ces problématiques. Pour assurer la surveillance des élèves pendant les absences de courte durée, le SNES revendique l’augmentation des moyens de vie scolaire et de surveillance ».
Le SNES dénonce aussi » la méthode consistant à communiquer dans les médias sans prendre la peine de consulter les organisations syndicales ». Un sentiment qui le 18 octobre semblait partagé par d’autres organisations.