Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris Strasbourg, Rennes et Toulouse : dans ces villes les enseignants pourront voir en avant première le 2 octobre « Le Ciel attendra » de Marie-Castille Mention-Schaar.
Sonia, 17 ans, a failli commettre l’irréparable pour « garantir » à sa famille une place au paradis. Mélanie, 16 ans, vit avec sa mère, aime l’école et ses copines, joue du violoncelle et veut changer le monde. Elle tombe amoureuse d’un « prince » sur internet. Elles pourraient s’appeler Anaïs, Manon, Leila ou Clara, et comme elles, croiser un jour la route de l’embrigadement… Pourraient-elles en revenir ?
Après « Les Héritiers », inspiré de l’expérience réelle d’une classe difficile lauréate du Concours national de la Résistance et de la déportation, la réalisatrice s’empare d’un sujet dramatique d’une actualité brûlante : les mécanismes de radicalisation et d’embrigadement de certains jeunes. Elle nous propose une fiction très impressionnante, rudement documentée et étayée par l’expertise de plusieurs spécialistes du phénomène, lesquels ont nourri le scenario. Servie par l’investissement de grands comédiens dans les rôles de parents (Sandrine Bonnaire, Clotilde Courau, Zinedine Soualem et Yvan Attal), « Le Ciel attendra » constitue, sans conteste, pour les enseignants, un outil de dialogue avec les élèves, collégiens et lycéens, et, pour la première fois grâce au cinéma, un instrument privilégié de décryptage et de compréhension de ce ‘basculement’ d’une fraction de la jeunesse. Un film bouleversant et réussi dont l’enjeu nous concerne tous. A voir de toute urgence avant sa sortie en salle le 5 octobre prochain.