Comment mettre en place l’alerte intrusion demandée par les textes officiels qui exigent un exercice avant la Toussaint ? Les chefs d’établissement du secondaire se posent la question. Les directeurs d’école aussi. Et ils échangent sur Twitter des solutions…
Si les premiers sont en panne sur le sujet c’est à cause du coup important que génère ce type d’équipement sur les grandes surfaces d’un établissement secondaire. « Quand on a exigé une alarme confinement on s’est tous équipés d’une corne d ebrume », nous a dit P Tournier, secrétaire général du Snpden, début septembre. « Mais là on ne sait pas quoi prendre ». Modifier les alarmes incendie existantes couterait plus de 20 000 euros par établissement, une somme qui fait reculer les collectivités locales.
A Aix en Provence, la mairie a doté chaque professeur des écoles d’un bipeur relié au commissariat. Mais le cout est là ausi très élevé : 160 000 euros.
Alors sur Twitter, les professeurs des écoles échangent les trucs mis en place dans leur école. Sifflet, corne de brume, cloche, tout l’éventail des moyens ressort pour équiper des surfaces souvent assez petites. Certaines écoles ont mis au point un réseau d’alerte SMS interne à l’école. Ce qui suppose que les professeurs fassent cours portable allumé. Un objet suscite beaucoup d’intérêt : le porte clef sonore. Emettant un signal de 140 db et relayé dans les classes il permet de propager l’alerte. Mais aussi de repérer les groupes classes…