Sous la cendre depuis le départ de son principal animateur, le conflit entre l’Apses et ses opposants redémarre. Un collectif s’est crée en juillet , animé par Margaux Osenda. Celle ci a publié, au nom du collectif, le 10 septembre, une tribune qui reprend les griefs contre l’association des professeurs de SES. « L’APSES considère que nous devons défendre une conception politisée des SES reposant sur la critique du libéralisme économique. Nous pensons qu’il est dangereux que notre discipline soit assimilée à une orientation idéologique. Cela nous fragilise, comme le montrent les attaques récurrentes du patronat contre les SES, assimilées aux positions de l’APSES. Nous considérons au contraire que ce qui renforce la légitimité de notre enseignement est le fait qu’il mobilise des savoirs universitaires rigoureux ».
L’Apses revendique de son coté une réforme des programmes au nom du pluralisme. » Les programmes doivent être structurés autour de problématiques économiques et sociales contemporaines moins nombreuses mais approfondies par le croisement des sciences sociales permettant aux élèves d’acquérir des savoirs et démarches en sciences sociales tout en donnant davantage de sens à leurs apprentissages et en respectant le pluralisme. »