L’école Roosevelt, à Philadelphie (Arizona), manque de papier, de crayons, d’ordinateurs … ? Il y a pénuries des produits de nettoyage, papier toilette… Dans la classe d’une professeure, Shannon Raftery, la peinture des murs laisse à désirer et il n’y a même pas de coin de détente avec quelques coussins… Mais, le budget de 200 Dollars annuel alloué pour 25 élèves ne peut pas suffire améliorer la situation.
Alors, Shannon Raftery) a lancé une levée d’argent en ligne (crowdfunding), rapporte Associated Press. Elle a réuni 340 $ sur les 500 $. Bien que sa démarche bénéficie d’un capital sympathie, la différence peine à être comblée car l’argent fait cruellement défaut dans le quartier de l’école où 40% des familles des élèves vivent dans la pauvreté. En conséquence, l’enseignante a elle-même mis la main à la poche pour 100 $ à 150 $.
Aux États-Unis le recours au crowdfunding est (si l’on peut dire) monnaie courante. Selon CBS News, les principaux fonds actifs vont dépasser 140 millions de dollars de prélèvement durant l’année scolaire en cours, pour environ 50 000 opérations d’éducation cherchant un financement.
Les enseignants motivent les donateurs en mettant au point une communication basée sur la mise en ligne d’un scénario attractif à propos de l’activité à financer, le tout souvent accompagné de photos de classe attendrissantes.
Les établissements se tournent vers le crowdfunding essentiellement parce ce que l’état fédéral ne compense pas les restrictions budgétaires que se dont imposés les états locaux. Mais ce n’est pas l seule raison, puisque les établissements bien dotés par leur administration dont également appel aux donateurs privés pour disposer rapidement en toute liberté de financements sans avoir à subir des délais d’attentes bureaucratique et des contrôles tatillons des pouvoirs publics.
Gilbert Longhi