» Dès la rentrée 2016, adieu PAI, PAP, aménagements d’examen, avis médical pour les travaux règlementés, examen médical à la demande et, bien sûr, bilan de santé de 6 ans! » Le Snmsu, syndicat Unsa des médecins scolaires, poursuit sa campagne pour demander la publication « du rapport d’évaluation de la médecine scolaire et la mise en place de ses préconisations, en particulier celles concernant les revalorisations indemnitaire et statutaire des médecins de l’Éducation nationale ».
« Faire le choix de ne pas aligner le statut des médecins de l’Éducation nationale sur celui des autres corps de médecins de la Fonction publique et sur celui des fonctionnaires de catégorie A est une décision qui aboutira à la disparition de la médecine scolaire. En effet, le nombre de médecins de l’Éducation nationale continue de diminuer dangereusement. Cela engendre bien évidemment des actions non réalisées, comme les bilans de santé obligatoires, mais aussi de grandes inégalités territoriales. La disparition de la médecine scolaire représente aussi une perte de savoir-faire, car les médecins de l’Éducation nationale ont une expertise sur la santé à l’école qui n’est pas enseignée dans les facultés de médecine et peu pratiquée en médecine libérale. »
En 10 ans, près d’un milliers de postes de médecins scolaires sont disparu et il reste environ un millier de médecins à la moyenne d’âge montante. Le ministère n’arrive pas à recruter compte tenu des salaires versés. C’est bien contre leur extinction que les médecins scolaires luttent.