Stratégies numériques pour la lecture
Le numérique peut venir au secours de la lecture. C’est ce que montre un remarquable dossier du Récit québécois. Il s’attache à montrer tous les appuis que le numérique peut porter pour améliorer le confort de lecture, partager des stratégies de lecture, améliorer ou animer le texte et partager ses lectures. Ainsi, il montre comment améliorer le texte pour les enfants dyslexique ou comment animer le texte en y incluant des notes ou des images et animations. Une des applications la plus intéressantes est la réalisation de capsules vidéo où l’enseignant verbalise à voix haute sa mise en pratique de la stratégie de lecture. Les enfants ont ainsi à portée de main le vécu d’un lecteur expert. Le dossier montre aussi des outils pour réaliser des questionnaires et dégager l’essentiel d’un texte.
Le dossier
http://carrefour-education.qc.ca/sites/default/files/images/dossiers/dossierlecturetechno.pdf
Lecture : Les fortes inégalités régionales se maintiennent
Les résultats des tests de lecture réalisés sur tous les jeunes lors de la Journée défense et citoyenneté 2015 ne montre pas d’évolution sensible depuis 2011. 10% des jeunes sont en situation d’illettrisme avec des difficultés très sévères aussi bien en vocabulaire que pour les mécanismes de traitement de l’écrit. C’est notamment le cas de la moitié des jeunes qui n’ont qu’un niveau collège. 81% des jeunes sont par contre des lecteurs efficaces. Ce que montre surtout cette étude c’est le maintien de forts écarts régionaux. Le pourcentage de jeunes en difficulté de lecture dépasse 20% en Picardie, dans le pourtour de la région parisienne et dans les DOM.
L’étude
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/75/6/depp-ni-2016-14-JDC-2015_577756.pdf
Les pères et l’apprentissage de la lecture
« Les pères sous-estiment-ils l’influence qu’ils ont sur le développement des compétences en littératie de leur enfant? S’impliquent-ils suffisamment dans la découverte et l’apprentissage de la lecture chez le jeune? Leur implication diffère-t-elle en fonction du genre de l’enfant? » Le site québécois RIRE fait le point à partir d’une enquête britannique. Elle montre que » 70,6% des filles d’âge préscolaire se feraient lire quotidiennement des histoires, comparativement à 61,1% des garçons. Les parents seraient donc plus enclins à faire la lecture de manière quotidienne aux filles qu’aux garçons. » Le deuxième apport est encore plus important : les parents sous estiment leur influence sur les habitudes de lecture de leur enfant. Ils sur estiment celle des autres adultes.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/04052016Article635979421479386815.aspx
Pourquoi enseigner la cursive ?
« Les choix quant aux styles d’écriture enseignés ont une incidence sur l’apprentissage » , rappelle Isabelle Montésinos Gelet, dans cet article du site de l’université de Montréal. Au terme d’une étude menée dans 54 classes de CE1, avec MF Morin et N Lavoie, elle établit qu’enseigner en même temps la cursive et le script est nuisible aux apprentissage. Son enseignement successif également.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/04/13042016Article635961287013622844.aspx
Sur le site du Café
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