Malgré l’appel à manifester lancé par les trois organisation lycéennes, Unl, Fidl et Sgl, les lycées ont été particulièrement calmes le 12 mai. Une situation durable ?
« Il y a eu quelques tentatives de blocage ce matin. Deux à trois situations sont en cours de règlement. Tout est donc apaisé », nous disait le ministère en fin de matinée. Deux établissements parisiens ont connu des moments de blocage (Sophie Germain et Henri IV). Des blocages ont été aussi signalés à Laval et à Béziers et un maigre cortège lycéen a traversé La Rochelle. Rien à voir avec les 176 lycées bloqués fin mars.
Comment expliquer cette situation ? Pour Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden, premier syndicat de chefs d’établissement, plusieurs facteurs contribuent à cet apaisement. « Le fait que les examens approchent joue un rôle », nous a-t-il dit, Mais aussi le fait que ces formes d’action commencent à être discutées dans les organisations lycéennes ».
Pour autant le mouvement contre la loi sur le travail ne compte pas s’arrêter là. Deux nouvelles journées sont prévues la semaine prochaine.
F Jarraud