Remis le 4 février à la ministre de l’éducation nationale, le rapport de François Houllier sur les sciences participatives met l’accent sur l’école. Le rapport rend hommage aux sciences participatives. »
Les sciences participatives ont déjà obtenu des succès remarquables, à l’image de la plateforme Galaxy Zoo et du jeu sérieux Foldit, qui ont permis à des amateurs de découvrir de nouvelles classes de galaxies et de déterminer la structure de protéines liées à la transmission du VIH. Elles permettent d’obtenir des résultats scientifiques inédits grâce à la démultiplication des capacités d’observation ou d’analyse, à une couverture accrue des observations ou à la diversification des compétences mobilisées. »
Il estime que le développement des sciences participatives « est appelé à se poursuivre, sous l’effet conjugué des évolutions technologiques (notamment liées à la révolution numérique) et des transformations socio-politiques (aspiration à la participation, revendication de la compétence citoyenne).
On notera qu’il met l’accent sur l’école. « Le développement des sciences participatives est une opportunité aussi bien pour les élèves et leurs enseignants que pour les scientifiques du fait de la densité du maillage académique. Les particularités du milieu scolaire amènent à préciser ces principes pour les projets qui impliquent des élèves ». Il invite à « associer pleinement les publics scolaires : promouvoir les initiatives en reconnaissant et outillant les enseignants qui s’engagent dans des projets de sciences participatives ; soutenir et pérenniser les dispositifs ; profiter du potentiel d’innovation pédagogique ».