Par Elisabeth Laurent
Photographie
La charte des bonnes pratiques dans les établissements patrimoniaux – Ministère de la culture
Ces dernières années, la pratique photographique et filmique dans les musées et les monuments est devenue un phénomène courant qui trouve souvent son prolongement sur les réseaux sociaux. Le Ministère de la culture et de la communication a souhaité accompagner les établissements et les associations de visiteurs dans la conception d’une charte d’entente où sont posées les principales règles du savoir visiter et du partage de la culture à l’heure du numérique. Cette charte est susceptible d’inspirer d’autres ministères, les collectivités territoriales et l’ensemble du réseau des structures culturelles du domaine patrimonial.
Consulter la charte en ligne
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ressources/Documentation-administrative[…]
Le Smartphone comme vecteur de création artistique
Depuis la fin des années 2000, les Smartphones ont un impact considérable sur l’ensemble de nos usages et se sont durablement installés dans notre quotidien.
Le Smartphone a remplacé le sac à dos de “Bonjour Monsieur Courbet” et un photographe ou réalisateur sommeille en chacun d’entre nous, capable à tout instant comme en tout lieu de témoigner par l’image de faits banals ou extraordinaires. Les festivals, eux aussi, se succèdent en confirmant ces diverses expressions d’une mobilité créative.
Quant aux réseaux, ils autorisent les voyages immobiles, l’ubiquité se fait pratique artistique. A l’ère du numérique pour tous, les artistes aussi se saisissent, par le détournement, de ces usages ou pratiques amateurs.
Cette culture de l’instantané n’est pas à apprendre par les élèves que nous côtoyons désormais. Ils sont nés avec les réseaux sociaux et les smartphones, et là où, pour certains, ces outils sont encore des domaines à conquérir, ils sont pour eux un objet totem, un moyen d’exister socialement. Leur quotidien tourne autour de ces médias. Ils en usent et abusent, en maîtrisent les codes, les fonctions allant même jusqu’à les « torturer ».
Avec leurs smartphones nos élèves peuvent capturer des moments en prenant des photographies ou des films. Ils ont accès à l’Internet où il peuvent participer à des discussions en postant de nouveaux contenus ou en lisant ceux des autres. Ils peuvent lire les flux d’information auxquels ils sont abonnés (YouTube, Twitter etc…). Dans les moments de tension, le smartphone permet d’écouter de la musique ou de regarder des vidéos. Le téléphone est donc devenu bien plus qu’un téléphone. Il est un couteau suisse identitaire avec lequel les individus construisent et modèlent leurs identités.
Académie de Rouen
http://arts-plastiques.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article259
Sur le site du Café
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