Traditionnellement très attendue, l’annonce des créations de postes fait réagir les syndicats. Le Snes y voit une « opération de communication » quand le Se-Unsa salue « une répartition à caractère social ».
Le Snes » rappelle que les créations de postes concernent 5 270 collèges et 2 544 lycées et que le second degré doit accueillir 37 644 élèves de plus à la rentrée 2016. Le ministère annonce, par ailleurs, la nécessité de 4 000 postes supplémentaires pour mettre en place la ré- forme du collège, mais il n’a toujours pas répondu aux demandes d’un chiffrage précis du bilan de passage des anciennes grilles horaires du collège aux nouvelles ». Le syndicat voit dans la publication des postes avant la réunion avec le syndicat une forme de « mépris pour les personnels et leurs représentants ».
» 3 835 créations de postes, c’est tant mieux pour les écoles qui vont en bénéficier mais tous les besoins ne seront pas couverts », estime le Snuipp. Il » demande que ces nouveaux moyens permettent de réduire la taille des classes, de reconstituer les RASED et les brigades de remplacement, pour notamment reconstruire la formation continue des enseignants actuellement en friche et de déployer de manière significative le « plus de maîtres que de classes » ou la scolarisation des moins de 3 ans. »
» On se donne enfin les moyens des traiter l’accumulation des difficultés », estime le Se Unsa en soulignant l’impact du nouveau mode de calcul des moyens qui tient compte d’un critère social. » Dans le second degré, où les dotations sont positives dans la quasi-totalité des académies, c’est la question de la poussée démographique en lycée et de la réforme du collège qui concentrera l’attention du SE-Unsa. La nouvelle ambition pédagogique en collège doit s’appuyer sans ambiguïté sur des dotations clairement identifiées »