« Moi, ministre de l’Éducation, je m’engage aujourd’hui, devant vous, à porter les enjeux de développement durable au sein de l’éducation nationale française ». Le 4 décembre, dans le cadre de la COP 21, N Vallaud-Belkacem a invité les ministres de l’éducation de 44 pays à soutenir l’éducation au développement durable.
« Je déclare que l’éducation au développement durable est un enjeu mondial », a poursuivi la ministre, « car sans éducation, il n’y a pas de développement, et il n’y aura pas de développement durable sans éducation. J’invite mes collègues ministres de l’Éducation du monde entier à mobiliser leur système éducatif autour des enjeux de développement durable, et plus particulièrement ceux liés à l’environnement et au réchauffement climatique. Car nous, ministres de l’Éducation nationale du monde entier, avons une responsabilité en la matière ».
N. Vallaud Belkacem a exposé sa méthode : « La méthode que j’ai choisie pour la France, c’est de repérer les initiatives existantes qui fonctionnent et de les généraliser dans l’ensemble du système éducatif. Car les initiatives sur le terrain, à mon arrivée, étaient nombreuses et ce depuis des années. Mais elles reposaient bien souvent sur la motivation personnelle de certains enseignants ou chefs d’établissement. Or, l’éducation au développement durable dans les systèmes éducatifs, pour fonctionner pleinement, ne doit pas reposer sur la seule motivation personnelle. Cela ne doit pas être seulement un acte militant. Cela doit être une véritable politique publique, intégrée à l’ensemble des disciplines que nous enseignons, mobilisant chaque professionnel du système éducatif. Ainsi, l’éducation au développement durable ne se résume pas à des savoirs : elle s’investit dans une pratique. Elle est aussi un savoir-faire et un savoir-être ».
Concrètement, cet engagement est matérialisé par une convention signée le 4 décembre avec France Nature environnement, une des associations environnementalistes françaises.