Les Français sont-ils heureux ? Leurs enfants le sont-ils aussi ? Difficile de le savoir. Mais une enquête internationale de l’OCDE permet une approche internationale de la question du bien être plutôt que du bonheur. Et la situation de la France serait bonne si seulement les français étaient capables de vivre ensemble…
Pauvreté infantile en hausse
Les inégalités croissantes dont souffrent les parents ont des répercussions négatives sur les enfants, confirme un nouveau rapport de l’OCDE « Comment va la vie ». « Les enfants issus de milieux aisés sont en général en meilleure santé et plus épanouis à l’école. Les enfants des ménages plus modestes sont moins nombreux à juger leurs camarades gentils et serviables et ils sont plus susceptibles d’être victimes de brimades à l’école. Ils affichent en outre des résultats inférieurs au regard des indicateurs relatifs à la satisfaction à l’égard de l’existence, aux compétences en compréhension de l’écrit et en résolution de problèmes, à la communication avec les parents et à l’intention de voter lors des élections nationales à l’âge adulte », écrit l’Ocde.
Chez les adultes français
Et en France ? Selon le rapport, la France affiche un bilan mitigé dans les différentes dimensions du bien être. Ainsi les Français bénéficie d’une espérance de vie particulièrement longue mais le pourcentage de personnes se disant en bonne santé est particulièrement faible. Le taux de chômage est élevé et la satisfaction à ‘égard de l’existence est dans la moyenne Ocde. Les Français se caractérise par un fait important : la France est le pays d el’ODE où l’on fait le moins confiance à autrui. Ce qui en dit long sur l’état de la société.
Et les enfants ?
Bilan mitigé aussi chez les enfants. Les enfants français jouissent d’un bien être matériel plus elevé que la moyenne OCDE. Ils sont moins stressés par le travail scolaire que al moyenne. Mais ils sont nettement moins nombreux à dire que leurs camarades de classes ont gentils que la moyenne Ocde (57% contre 68%). Un adolescent français sur 4 a des difficultés de communication avec ses parents, le taux le plus élevé de l’OCDE.
F Jarraud