L’annonce, dans un article de l’AEF, de la mise en place dans l’académie de Toulouse d’un outil « de pré repérage pour détecter les établissements dans lesquels la formation prévue dans le cadre de la réforme du collège s’annonce complexe » a fait réagir le 7 octobre plusieurs syndicats qui ont dénoncé le « fichage » des enseignants. Dans la soirée un communiqué rectorale a dénoncé une « faute » de l’inspecteur portant ce projet.
» Ce procédé, conjugué à l’analyse systématique et par établissement des taux de grévistes le 17/09 lors de la journée d’opposition à la réforme des collèges est choquant et inouï dans l’Education nationale », déclare le 7 octobre le Snes Midi Pyrénées. « Il illustre la brutalité qui s’est emparée de l’encadrement académique et rappelle à nos yeux des pratiques de fichage de la pire espèce ».
Dans l’après midi le rectorat de Toulouse lâche l’inspecteur. « Ce document est contraire à l’esprit du plan de formation mis en place dans l’académie de Toulouse », déclare le rectorat. « Dès lors qu’elle en a eu connaissance, la rectrice a convoqué l’inspecteur qui a commis cette faute afin d’en tirer toutes les conséquences ».