Faire travailler les élèves sur les inégalités de genre avec Genrimages est un vrai régal ! A lire aussi un texte de P Meirieu, un autre de B Robbes etc.
Travailler sur le genre avec Genrimages
« C’est en repérant et en questionnant ces stéréotypes à travers des images familières (publicités, films, séries, clips… ) que les élèves peuvent aborder les relations femmes/hommes sous un jour nouveau, plus respectueux de l’autre dans sa différence, et prendre ainsi du recul par rapport à des modèles dominants auxquels ils sont parfois amenés à s’identifier. » Ainsi le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a conçu un site très efficace qui propose des exercices de niveaux variables pour décoder les stéréotypes. Et ça commence très fort avec une grille d’analyse des publicités de l’éducation nationale pour devenir enseignant. Les fiches TP sont prêtes à l’emploi et un corrigé est fourni.
Des ressources complémentaires sont mises votre disposition pour enrichir le travail avec vos élèves : chronologies, quiz, film, bibliographie, filmographie, matériel pédagogique (CDROMS, études, rapports, articles…) ainsi que des liens vers des sites Internet classés par thèmes. Notamment on appréciera des entretiens avec de spécialistes et des chercheurs.
Les exercices
http://www.genrimages.org/outils/exercices.html
L’APHG mobilisée pour la laïcité
L’APHG, association des professeurs d’histoire-géo, organise le 28 mars à Paris une journée d’étude sur la formation citoyenne. Elle sera organisée en deux temps : le matin des contributions de P Joutard,B Benoit et P Cabanel sur la laïcité. L’après midi de ateliers pédagogiques sur l’enseignement de la laïcité à l’école et dans le secondaire.
Le programme
http://www.aphg.fr/Journee-nationale-APHG-Histoire
Philippe Meirieu : La laïcité et le mythe de « l’instruction pure »
Dans un article intitulé « Laisser la croyance hors des établissements scolaires », paru dans Le Monde du 31 janvier 2015 (1), Danièle Sallenave revient sur la question de la laïcité et, reprenant à son compte une affirmation du président de la République, affirme que « les religions n’ont pas leur place à l’école ». Elle voit dans ce principe la « définition claire et sans équivoque de ce qu’est l’école « laïque », et qui lui permet d’être l’école de tous : une école qui tient les religions à distance ». Évidemment, Danièle Sallenave n’est pas hostile à « l’enseignement du fait religieux », mais, bien sûr, à condition qu’il soit enseigné comme « savoir » et non comme « croyance » : elle souhaite donc qu’on en donne la charge aux professeurs de français ou d’histoire. Car, l’essentiel, pour elle, est de permettre à chaque élève de se dégager des affiliations religieuses familiales ou sociales dont il a « hérité » mais qu’il doit « suspendre » pendant le temps scolaire dédié exclusivement à la formation et à l’exercice de la raison. « Ainsi, explique-t-elle, en arrachant momentanément l’enfant, l’adolescent aux rattachements religieux ou politiques de sa famille, de son groupe, de son quartier, pour le ramener vers les objets de l’instruction, l’école l’arrache à sa condition d’ « enfant » pour en faire un élève. »
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/13022015Article635594112270740848.aspx
L’heure de vie de classe pour une véritable éducation sociale et citoyenne
Les événements dramatiques vécus en France ces dernières semaines et l’intense questionnement qui a suivi ont conduit à mettre en cause les capacités de l’institution scolaire à donner aux jeunes français, partout sur le territoire, un cadre de compréhension des valeurs de la république qui facilite la paix civique, la tolérance, leur inscription et leur confiance dans l’avenir.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/06032015Article635612227766727819.aspx
Les filles peuvent réussir aussi bien que les garçons, mais…
Papa scientifique, maman littéraire ? Dans une étude publiée le 5 mars, l’OCDE dévoile les écarts de performance entre filles et garçons et tente d’en comprendre les mécanismes. Car les filles peuvent être aussi bonnes en sciences que les garçons. Les garçons apprennent à devenir aussi bons en compréhension de l’écrit que les filles. Pourtant le destin des unes et des autres est tracé par le poids des stéréotypes qui, au final, piègent les filles. L’Ecole peut lutter contre les stéréotypes de genre. Mais l’Ecole ne peut pas tout nous dit aussi l’OCDE.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/06032015Article635612227783264243.aspx
Education nationale : Les femmes au pouvoir ?
Parité, égalité, mixité : l’éducation nationale se veut exemplaire dans ce domaine, où elle se propose de créer les conditions précoces d’un rééquilibrage entre filles et garçons. Mais quel exemple l’institution donne-t-elle ? Hautement féminisé, le ministère de l’Éducation n’en continue pas moins de proroger une hiérarchie sexuée de ses personnels : en bas de la pyramide, presque uniquement des femmes, en haut, des hommes. Avec à sa tête une femme ministre venue du Droit des Femmes, une directrice Degesco et de nouvelles femmes-rectrices, peut-on encore vraiment soupçonner le Ministère de l’Education nationale de sexisme ?
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/06032015Article635612227771095931.aspx
Sur le site du Café
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