« Par-delà les bons sentiments et les belles déclarations, qui ne sont jamais inutiles mais qui ne suffisent pas, nous pensons que c’est dans sa culture professionnelle, dans son organisation et ses pratiques, tout autant que dans les contenus d’enseignement, que l’Ecole est appelée à répondre aux appels du temps présent », écrit Pascal Blamand, secrétaire général de l’Enseignement catholique dans une lettre ouverte « aux acteurs de l’enseignement catholique » du 20 janvier.
« Comment faire droit, dans tous les établissements scolaires, à une prise en compte du fait religieux et la dimension religieuse de la culture ? », demande -t-il. » Comment développer une pédagogie coopérative qui fasse vivre l’expérience de la solidarité et de la fraternité ? Les enfants et les jeunes ne vivent-ils pas encore dans une Ecole trop souvent tournée vers la réussite individuelle, la concurrence et la compétition ? », interroge-t-il. » Comment donner plus de place à la prévention du décrochage scolaire, dont nous savons qu’il fait le lit de l’exclusion sociale et de la violence ? » P Balmand appelle à » à travailler collectivement à une meilleure articulation de l’acte d’enseigner et de l’acte d’éduquer » sans aller plus avant dans la place de l’enseignement catholique dans l’exclusion sociale.