» Les cas de perturbations ont donc été très minoritaires, mais ils ont été pris très au sérieux ». Dans un communiqué publié le 10 janvier le ministère a estimé à seulement 70 le nombre d’établissements où la minute de recueillement a été perturbée. Une sous évaluation ?
« Certains cas de perturbations de la minute de silence par des élèves nous ont été signalés. Sur la base de remontées purement déclaratives faites à ce stade, cela concernerait des élèves, généralement isolés, dans environ 70 établissements sur les 64 000 que l’on compte sur tout le territoire », écrit le ministère. « Les services du ministère ont recoupé les remontées de terrain par une veille internet / réseaux sociaux, spécifique à la question du non respect de la minute de silence. Cette veille relève un faible nombre de messages portant spécifiquement sur ce sujet. Les cas de perturbations ont donc été très minoritaires, mais ils ont été pris très au sérieux. Ils ont été traités localement par les équipes éducatives, entre dialogue éducatif et sanctions proportionnées à la gravité des faits, allant du rappel à l’ordre à la convocation de conseil de discipline ».
Pourtant la simple consultation dela page Facebook du Café pédagogique, sans compter les nombreux cas signalés dans les médias, montre que els cas de perturbations ont été plus nombreux. Dans de nombreux établissements il ya eu une poignée d’élèves qui n’ont aps fait la minute de recueillement pour de nombreuses raisons y compris l’habituel souci de s’opposer aux adultes chez les adolescents. Dans quelques cas ce sont les adultes qui ont désobéi. Dans plusieurs établissements le chef d’établissement a préféré ne pas faire la minute par crainte de difficultés. Dans un cas, signalé au café pédagogique, la minute n’a été faite que par les élèves te le personnel de vie scolaire, le principal et les enseignants préférant partager la galette des rois au même moment…