Quel avenir pour les laboratoires d’histoire-géographie ou ceux de technologie ? Ils n’ont pas été prolongés dans les nouveaux textes sur les métiers enseignants. Mais un projet de décret, envoyé aux syndicats, prévoit des indemnités et des décharges. Le texte veut instaurer plus de transparence. Mai sil n’est pas certain que tout le monde y trouve son compte.
Le nouveau texte prévoit un taux indemnitaire identique pour toutes les disciplines fixé à 1250 € pour un taux plein et décliné entre le quart de taux (300 €) et le triple taux (3 750€) en fonction des missions. Pourront bénéficier de ces indemnités les enseignants assurant des missions dans l’établissement (coordonateur de discipline, de cycle, de niveau, référent culture, numérique, décrochage, tuteur d’élèves) ou au niveau académique. La transparence est assurée par le faut que le CA de l’établissement sera consulté. Le texte prévoit aussi une indemnité pour effectifs lourds de 1250 € pour les enseignants exerçant au moins 6 heures devant plus de 35 élèves. Les enseignants de L.P. et d’EPS, exclus du bénéfice de la pondération 1.1 qui s’applique dans les voies technologique et générale, pourraient bénéficier d’une indemnité de 300 € à condition de faire au mois 6 heures en 1ere ou terminale bac pro ou en CAP (6 heures aussi pour les profs d’EPS en 1ère ou terminale).
Le Snes relève que » les engagements pris sur la priorité accordée aux actuelles décharges n’apparaissent pas dans le projet de décret qui liste des missions pouvant être indemnisées sans citer la gestion des laboratoires, en particulier celui de technologie en collège, en mettant sur le même plan des missions dont l’exercice contribue à la qualité des enseignement et qui doivent être assurées dans tous les établissements (gestions des laboratoires, coordination de discipline) et d’autres qui relèvent d’orientations politiques en matière d’éducation et peuvent ne pas être mises en œuvre dans tous les établissements (coordonnateur de cycle ou de niveau, référents…). » Quant aux décharges elles restent encore mystérieuses. Le texte arrivera en CTM fin janvier. Il est probable que toutes les heures attribuées cette année ne se retrouvent pas à la rentrée 2015.
François Jarraud