Le syndicat Sud a déposé un recours gracieux auprès de l’éducation nationale en annulation des élections professionnelles pour fraude. Le syndicat met en cause d’autre syndicats qui se seraient emparés frauduleusement de voix. Il entend aller en justice si l’éducation nationale refuse le recours gracieux. Au centre de cette démarche, la récupération du poste au CTM que Sud a perdu.
« La procédure impose qu’on dépose un recours gracieux avant de porter plainte auprès du tribunal administratif », explique Arnaud Laferrière de Sud Education. « »On compte bien aller jusque là si on n’est pas entednu ». Le syndicat a perdu son siège au CTM à l’issue des élections de 2014. Et pour lui, ce siège lui a été volé par des fraudes. « Il y a un écart de 850 voix qui explique la perte du siège en CTM. Cet écart qui nous écarte du CTM est peut-être lié à la fraude « , estime-t-il.
Selon SUd, il était possible de récupérer son identifiant nécessaire pour voter à partir du numen, un numéro professionnel attribué à chaque enseignant. Sud affirme qu’une liste de 191 numen a circulé à La Réunion, ce qui avait été relevé aussi par le syndicat UDAS. Mai spour Sud, des syndicats ont aussi récupéré par fishing des numens et s’en sont servi pour voter à la place des électeurs. L afraude aurait prioritairement ciblé des catégories de personnel ayant peu de probabilité de vote comme les contractuels. Sud affirme avoir des preuves de ce fishing et des témoignages d’enseignants qui n’ont pu voter. Le syndicat s erefuse pour le moment à dévoiler le om du ou des syndicats qui se seraient rendus coupables d’une fraude qu’il présente comme délibérée.