Reçu au cabinet de la ministre de l’éducation nationale le 2 décembre, l’Observatoire des zones prioritaires, une association d’acteurs de référence sur l’éducation prioritaire, a obtenu des éclaircissements sur la nouvelle répartition des moyens pourles sorties de zep. « L’outil qui servira pour la répartition au niveau national entre les académies sera à la disposition des recteurs et pourra être dupliqué au niveau des départements, des communes, mais aussi des quartiers pour une répartition fine. C’est à ce niveau et grâce à cet outil que seront prises en compte les situations des écoles et collèges non reconduits dans le nouveau dispositif. Les instances académiques pourront décider le maintien de réseaux écoles-collèges, hors éducation prioritaire, la fonction de coordonnateur étant conservée », explqiue l’OZP. L’association ajoute que « les critères retenus (pour être en éducation prioritaire) ne sont pas des automatismes, la concentration de situations de précarité n’est bien connue qu’au niveau local. Or ces situations sont beaucoup plus clivantes que le simple % de catégories dites défavorisées (l’OZP préfère parler de classes populaires). » L’OZP demande aussi un renforcement du travail collectif sur le temps libéré par la pondération dans le secondaire.
La Fsu appelle à manifester le 17 décembre pour le maintien en éducation prioritaire des établissements sortis. On devrait connaitre peu de temps avant les décisions de la ministre surla carte de l’éducation prioritaire et la nouvelle répartition des moyens.
La bombe de la nouvelle politique de répartition des moyens