Les « Sujets sensibles » forment un livre numérique écrit par Juliette Mezenc : pendant un an, elle a mené des entretiens avec des lycéens d’un établissement dit « sensible » de Sète, elle en a tiré dix portraits émouvants et vrais, qui tissent textuellement voix des élèves et voix de l’auteure. Ariane Bach et Aurélie Gellé, professeures de français au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, s’en sont inspirées pour mener un projet original : lecture en classe sur tablettes du livre de Juliette Mezenc, rencontre et atelier d’écriture avec l’auteure, créations polyphoniques (des témoignages recueillis et mêlés eux aussi à des réactions personnelles) et multimodales (des textes enrichis d’hyperliens, d’images, d’insertions audio ou vidéo). La démarche explore les nouvelles façons de lire et d’écrire qu’invente le numérique. Elle propose un passionnant travail sur la langue et ses divers usages, suscitant « une réflexion en action sur les langues françaises, la façon aussi dont les langues se contaminent et s’irriguent ». Elle montre comment l’apprentissage de la littérature peut retrouver de la vitalité et de l’enjeu en invitant chacun à se faire sensible, à soi et aux autres.
Ariane Bach et Aurélie Gellé : développer des compétences de lecture et d’écriture
Dans quel contexte pédagogique le projet a-t-il été conçu ?
L’idée première était de travailler un texte de littérature contemporaine sur un support de lecture contemporain, à savoir des tablettes numériques. Nous avons profité de l’opération #100bibs50epubs lancée par François Bon et sa maison d’édition en ligne remue.net, qui mettait à disposition d’établissements publics 50 ouvrages de son fonds. Nous avons alors demandé le financement d’une classe PEAC à la DAAC de Versailles pour financer la venue d’un écrivain dans la classe, puis nous avons également demandé le prêt d’Ipads à CREATICE (DANE Versailles).
Les élèves ont été amenés à visiter l’exposition virtuelle de la BnF sur « l’aventure du livre » : comment avez-vous procédé pour les aider à trier et exploiter les informations en ligne ?
Nous nous sommes appuyées sur la chronologie de l’exposition virtuelle pour faire élaborer par les élèves un questionnaire sur les continuités et ruptures de l’histoire du livre. Nous souhaitions leur faire prendre conscience que le livre numérique est au livre papier ce que le papyrus fut à la tablette d’argile : une évolution du support sans perte du contenu, et avec au contraire une réelle valeur ajoutée.
Les élèves ont été ensuite invités à lire une œuvre numérique, Sujets sensibles de Juliette Mezenc : pourquoi plus particulièrement avoir choisi ce livre ? comment l’ont-ils perçu ?
Notre choix s’est porté sur le live de Juliette Mezenc suite à un heureux concours de circonstances ! Nous avons rencontré Juliette lors d’une formation à la BNF, or il se trouve qu’un de ses ouvrages faisait partie du fonds mis à disposition de Francois Bon. En découvrant Sujets sensibles, nous nous sommes rendu compte que le thème (des témoignages d’élèves en lycée sensible), comme la forme (l’enchevêtrement du discours de l’élève et de celui de la narratrice) plairaient à nos lycéens et pourraient faire l’objet d’une réflexion sur leur posture de lecteur.
Vous avez pu observer en classe les élèves en train d’explorer le livre numérique sur tablettes : le support a-t-il changé la façon de lire des élèves ?
Tout d’abord, la tablette n’est pas un artifice ici, dans la mesure où le livre de Juliette nécessite par sa nature-même une lecture numérique pour être apprécié dans toutes ses potentialités : en effet, elle utilise des hyperliens qui offrent une autre dimension à son texte. En ce sens, pour les élèves, le support change la façon scolaire de lire, en se rapprochant davantage de leurs usages personnels de la tablette ou du smartphone. Chez les élèves les plus faibles lecteurs, l’entrée en lecture s’est faite sans crispation et de façon plus naturelle qu’avec un livre papier.
Les élèves ont eu la chance de rencontrer l’auteure : comment et pourquoi avez-vous utilisé l’outil d’écriture collaborative qu’est le pad pour accompagner cette rencontre ?
La rencontre des élèves avec Juliette a été effervescente, tant la lecture de Sujets sensibles les avait touchés et avait suscité de nombreuses questions. Afin de ne pas entraver la spontanéité de l’échange, nous ne leur avons pas demandé de prendre des notes pendant la rencontre. Ils pouvaient néanmoins enregistrer certaines réponses avec les tablettes ou leur smartphone, puis ils ont été invités à faire la synthèse collective par le biais d’un traitement de texte collaboratif en ligne. Les fragments apportés par chacun ont permis de reconstituer la richesse de cette rencontre.
Le projet a abouti à l’écriture de textes inspirés de l’œuvre de Juliette Mezenc : quelles ont été les étapes et les modalités de ce travail ?
Nous avons proposé aux élèves de reproduire la démarche de Juliette afin de proposer leurs propres Sujets sensibles. Ils devaient, comme l’auteur, aller recueillir et retranscrire le témoignage d’un proche, puis insérer en italiques leurs évocations personnelles, afin de créer un jeu d’écho entre leur voix et celle de leur sujet. Cela leur permettait d’assimiler par l’écriture le mode d’énonciation mis en œuvre par Juliette dans son texte. Simultanément, ils devaient également concevoir quelle dimension multimédia ils donneraient à leur production.
Hyperliens, images, insertions audio ou vidéo : le livre numérique produit par les élèves paraît encore plus « enrichi » que l’ouvrage dont ils se sont inspirés. Quels vous semblent être les intérêts spécifiques d’un tel travail d’enrichissement du texte ?
Le mot « enrichi » nous tient en effet à cœur: le multimédia n’est pas une simple illustration ou une plus-value apportée au texte de manière artificielle, il participe d’une nouvelle manière de lire sur écran. En effet la lecture sur écran diverge de la lecture sur papier, elle n’est pas linéaire, ni silencieuse. Le texte se nourrit du jeu avec les divers éclairages multimédia qui lui sont adjoints.
Dans ces textes, paroles de la personne interviewée et paroles de l’élève-scribe se superposent. Qu’apporte selon vous aux élèves cette polyphonie énonciative : sur le plan de l’écriture ? sur le plan de la construction identitaire ?
La collecte de témoignages a posé bien des questions aux élèves : fallait-il retranscrire fidèlement des erreurs de langue, des familiarités éventuelles de leur témoin ? était-ce une trahison du témoignage que d’améliorer une syntaxe parfois approximative ? et comment traduire au plus près des témoignages qui leur avaient été confiés en langue étrangère ? Par ailleurs, la question de l’insertion d’échos personnels au sein de ces témoignages a soulevé d’autres interrogations comme la crainte de dénaturer des témoignages originels souvent forts et bouleversants. Finalement c’est dans l’écriture que cette question de la prise en compte de la parole d’autrui a trouvé une résolution. Et ils ont été très fiers de leurs textes, qui tissent une double parole, celle d’un Je et de son témoin.
Au final, le livre numérique, qu’il s’agisse de le lire ou de l’écrire, vous apparaît-il comme une chance pour la littérature et pour son apprentissage scolaire ? Quels conseils donneriez-vous à des collègues tentés de mener en classe de semblables expériences ?
Plus qu’une chance, la lecture numérique est une réalité du quotidien, avec ses modalités particulières. A ce titre, elle nécessite un apprentissage et relève donc des compétences de lecture que notre enseignement doit apporter. La lecture numérique n’implique pas l’abandon de la lecture papier, il s’agit de deux modes de fonctionnement différents, de deux pratiques que nous exerçons au quotidien. Cependant l’une n’est pas encore entrée de plain-pied dans les coutumes scolaires… Les collègues qui souhaiteraient se lancer dans un projet similaire peuvent tout simplement s’inspirer de leurs propres pratiques de lecture numérique.
Juliette Mezenc : créer des passages entre les langues
Le beau titre de votre livre « Sujets sensibles » en suggère bien les enjeux : pouvez-vous expliquer comment et pourquoi ce projet a pris corps ?
J’ai enseigné pendant 6 ans dans un lycée classé sensible. Le livre est né d’une frustration. Je vivais avec cette impression assez pénible de passer en grande partie à côté de mes élèves. J’étais curieuse de leurs vies, de leurs langues, curieuse d’eux, de ce que je pouvais pressentir, capter, lors des échanges en classe, si rapides et contrôlés, à l’occasion des échanges à la fin du cours aussi, toujours trop furtifs. L’année où j’ai conçu le projet de « Sujets Sensibles » a été particulièrement dense, beaucoup d’élèves m’intriguaient, m’émouvaient, pas très envie de les quitter. « Sujets Sensibles » a donc pris corps dans le désir de jouer les prolongations. Les rencontrer vraiment, s’entretenir avec eux vers la fin de l’année… Je suis d’ailleurs toujours en contact avec certains. Mais je dois dire que l’impulsion m’a été donnée par la lecture de « C’est pourtant pas la guerre » de Maryline Desbiolles, qui mêle sa voix à celles de personnes de son quartier, avec lesquelles elle s’est entretenue. Je tenais une forme possible.
Le mixage des « parlures », celle des lycéens et celle de l’écrivain, est au cœur du travail de la langue que vous menez dans le livre : quels intérêts lui-voyez-vous ?
Le livre en projet était (presque) un prétexte à la rencontre au départ. J’ai commencé par prendre des notes, ça allait vite, je ne voulais pas enregistrer mais attraper à la va-vite ce qui, dans la parole de chaque personne, me semblait le plus vif, le plus déroutant. Ce qui m’intéressait vraiment, c’était justement ces « parlures », ces tournures, ces mots que je comprends pour la plupart mais que je n’utilise pas ou peu, j’étais intéressée par ce qui se lisait de leur histoire dans la langue qu’ils employaient, parce que justement on « n’emploie » pas une langue, elle dit de soi toujours beaucoup plus que ce que l’on croit. On ne domine pas grand chose au final, et c’est heureux !
Je ne sais pas vraiment d’où ça me vient mais j’ai toujours eu un goût très prononcé pour la langue des autres, et aussi un plaisir sans égal à faire se rencontrer dans un texte une tournure de phrase qui vient de la rue et une autre qui sort de la salle de classe ou de la « grande littérature », ne pas séparer mais ne pas fondre les choses non plus, plutôt opérer des trouées, des passages entre les langues, les strates sociales, entre les différentes formes de la pensée aussi, que ça circule tout ça…
Il me semble que c’est de cette confrontation entre les voix censées être « du dedans » et celles « du dehors », de ces collisions, frottements, épousailles, que peut sortir quelque chose de vivant, que peut se fabriquer un texte en tension, en dialogues, parce que ce sont justement ces voix dites du dehors qui apportent de l’oxygène à ma langue d’écrivain, mais quelle est-elle ? Toujours, depuis le départ, elle est faite d’une multiplicité de langues entendues et lues, elle est troublée ma langue, elle est impure de toute façon, alors je me dis : pourquoi pas un peu plus qu’un peu moins ?
Autre chose : ces échanges, cette confiance qu’ils m’ont accordée, m’a poussée à mon tour à me livrer, à évoquer entre autres pour la première fois une période très sombre de ma vie, ce qui a libéré quelque chose je crois, dans la vie et dans l’écriture, et qui m’a aidé ensuite, au moment de l’écriture de l’épisode sur Sylvia Plath dans « Elles en chambre » (qui parait ces jours-ci aux Editions de l’Attente), lorsqu’il a fallu trouver en soi le courage nécessaire et s’atteler à traduire une expérience limite.
« Moi, j’ai tout le temps besoin d’être encouragé », dit un lycéen ; « c’est pas pareil que pour la dissert, je peux vous raconter plein de trucs », s’exclame une autre ; « c’est ça l’enseignement cette passation d’un désir », écrivez-vous ailleurs : en quoi ce livre, comme les ateliers d’écriture que vous menez, trace-t-il pour l’enseignement du français d’autres voies possibles ?
C’est dingue parce qu’à chaque fois qu’on me pose ce genre de question, je pense à un passage très précis de « Un merveilleux malheur » de Cyrulnik, à chaque fois je cherche le passage en question et à chaque fois je finis par abandonner faute de l’avoir trouvé ! Du coup je me demande si je ne l’ai pas rêvé ce moment du texte où il dit que les profs sont bien plus puissants dans la passation de ce qui leur échappe que dans la transmission de savoirs ou méthodes. Ce qu’ils transmettent, c’est ce qu’ils transmettent (presque) malgré eux, un rapport au monde et à la littérature ou aux mathématiques etc.
Une chose me semble (à peu près) certaine, c’est que l’on apprend à lire et à écrire en lisant et en écrivant. On pense à la formule de Queneau « C’est en écrivant qu’on devient écriveron ». Et l’atelier d’écriture est ce lieu de pratique où l’on expérimente, tâtonne, où l’on découvre des auteurs… On passe plus de temps à lire qu’à écrire en atelier collectif, au final, on écoute des textes d’auteurs, les textes des autres participants, on lit ses propres textes, et petit à petit, l’écoute se forme, s’affine… On découvre peu à peu les écritures, celles des autres, la sienne, les siennes. La meilleure et peut-être la seule manière d’apprendre à lire et à écrire dès le plus jeune âge. C’est en tout cas la façon dont j’ai appris et continue à apprendre. Bien sûr l’analyse de texte a sa place dans un cursus scolaire mais elle ne devrait pas avoir toute la place, ou presque.
Quant à « Sujets sensibles », j’espère vraiment que ces portraits ont pu (au moins un petit peu) résonner avec leur parcours, les accompagner pour penser leur vie, leur rapport au monde et aux autres, les aider à prendre position.
Vous avez rencontré les lycéens de Sarcelles pour accompagner leur travail de lecture et d’écriture autour de votre livre : quel regard ont-ils porté sur votre livre ? quel regard portez-vous vous-même sur leurs productions ?
Les enseignantes seront certainement mieux placées pour répondre mais, de mon côté, j’ai perçu la grande attention qui a été la leur au moment où je me suis efforcée de répondre à leurs questions, aussi bien sur l’écriture et la littérature en général que sur ce qui m’a guidée lorsque j’ai « fabriqué » Sujets Sensibles. Certains m’ont dit, avec un air un peu surpris, que dans mon texte il y avait du « vrai ». L’occasion de parler et de leur faire éprouver ensuite lors de l’atelier la fabrique du vrai, l’élaboration du vrai, faire du vrai n’est pas spontané, c’est un sacré boulot ! Leur investissement dans ce travail se sent dans nombre de leurs textes. On voit que, pour certains d’entre eux, il s’est réellement passé quelque chose au moment de l’entretien, un changement de regard sur l’autre, une co-naissance, que le travail ensuite a été une occasion de réflexion sur sa propre langue, une réflexion en action sur les langues françaises, la façon aussi dont les langues se contaminent et s’irriguent, et puis le fait qu’il n’y a pas l’humain d’un côté et le langage de l’autre qui ne serait qu’un outil commode pour communiquer. Des choses simples qui sont assez faciles à expliquer et à saisir mais qu’il s’agit d’éprouver pour les comprendre. Et bien sûr la chose politique est là tout le temps, bien présente.
Mélange des genres, des formes, des voix, écriture qui se donne à voir en action, nouvelles façons de cheminer dans les textes … : il semble que la littérature à l’heure numérique soit en train de se réinventer. En quoi cela vous apparait-il comme une chance, pour les écrivains mais aussi pour les enseignants ?
La littérature a été ma chance, c’est cette force de transformation des textes (que l’on lit ou que l’on écrit, indifféremment) qui fait que j’y reviens sans cesse, je repense souvent à cette phrase de Virginia Woolf : « Je ne veux pas être « célèbre » ni « grande ». Je veux aller de l’avant, changer, ouvrir mon esprit et mes yeux, refuser d’être étiquetée et stéréotypée. Ce qui compte, c’est se libérer soi-même, découvrir ses propres dimensions, refuser les entraves.» C’est un programme, le seul programme qui vaille, et quel programme ! N’y a t-il rien de plus désirable ? Donc : la rencontre avec la littérature est une chance et elle n’est pas donnée, cette chance, à ceux qui ne naissent pas dans un milieu culturellement favorisé. Heureusement il y a l’école, heureusement il y a des profs qui en « veulent », qui sont des relais solides et j’aime cette idée de la course de relais.
Alors, si le numérique peut favoriser un peu plus la rencontre avec les textes, c’est extra. Le fait qu’elle soit un peu partout, proliférante et que l’on peut tomber dessus presque par hasard, sur l’un ou l’autre de nos écrans, le fait qu’elle s’infiltre un peu partout… oui, j’imagine que la rencontre peut en être facilitée, même si pas mal de jeunes restent curieusement assez attachés au papier… La circulation plus anarchique, plus libre dans les textes, avec des jeux de liens internes ou externes, peut intriguer aussi, retenir l’attention, faire que le jeune lecteur va se sentir moins « écrasé » par la tâche (lire !), plus libre de naviguer à sa manière dans cette matière vivante qu’est le livre.
Il y a autre chose : la littérature numérique fraie avec ce qui est méprisé par beaucoup de lecteurs et auteurs, le net, les réseaux sociaux, le jeu vidéo etc. Nombre d’auteurs aujourd’hui font du numérique un moteur du travail d’écriture. Dans « Etant donnée » de Cécile Portier par exemple, l’un des enjeux est d’écrire sur ce qui nous enregistre en permanence (questionnaires pour statistiques, caméras de surveillance…) et s’efforce de nous écrire/décrire, de nous connaitre mieux que nous-mêmes. Ce travail a également donné lieu à des ateliers d’écriture numérique, « Traque traces », dans un lycée à Aubervilliers. Il est évidemment vital que nous ne soyons pas de simples consommateurs du numérique, que nous réussissions à le questionner et à le travailler par l’écriture exactement comme le reste du monde qui est constamment travaillé par notre pensée, nos arts… Un art se revivifie de territoires méprisés, de pratiques un peu snobées, du moins négligées (pour ne citer que les big data et le jeu vidéo) par ceux qui détiennent les clés, se croient propriétaires de la chose littéraire. Or ces territoires-là sont ceux que les jeunes investissent massivement. J’ai travaillé l’an dernier dans le cadre d’un résidence d’écriture avec un groupe de lycéens sur la première étape d’un jeu vidéo littéraire. Nous sommes tous des presqu’îles, première étape du « Journal du brise-lames », est une sorte de livre collectif qui utilise les codes et les ressources du jeu vidéo 3D. J’ai pu constater que le net et le jeu vidéo étaient des leviers plutôt efficaces pour ceux qui souhaitent transmettre le désir de lirécrire. En tout cas, cet atelier, qui s’est déroulé sur 6 mois, a bien marché me semble-t-il, dans le sens où il a produit du mouvement, des questions, des prises de conscience et aussi de belles réalisations où se mêlent textes, photos, images 3D et sons.
Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut
(photo de Juliette Mezenc par Benoit Viguier)
Le livre « Sujets sensibles » de Juliette Mezenc sur publie.net :
Le livre « Sujets sensibles » des élèves d’Ariane Bach en Calaméo :
Le livre « Sujets sensibles » des élèves d’Aurélie Gellé en pdf :
Le livre « Sujets sensibles » des élèves d’Aurélie Gellé version epub pour tablettes :
Le site de Juliette Mezenc :
Le site d’Ariane Bach :
Sur le site de l’académie de Versailles :