La nomination de Najat Vallaud-Belkacem ne laisse pas indifférent. Les réformistesse réveillent. Les lycéen l’accueillent et les ultras conservateurs sont furieux.
» La nomination de celle qui fut le principal avocat de la théorie du genre au sein du gouvernement, à la tête de l’Education nationale est une provocation pour les familles » affirme l’Observatoire de la théorie du genre, un organisme proche des milieux ultras fondamentalistes. Une réaction sans surprise mais qui tranche avec les messages généralement positifs venus de l’Ecole.
Dans un communiqué commun, la Fcpe, l’Unl, l’Unsa Education et le Se Unsa marque leurs attentes. » La nouvelle ministre de l’Education devra donc donner d’importantes garanties : sur les moyens avec le maintien de la création des 60 000 postes prévus, mais aussi sur le plan pédagogique. Les lycéens, les personnels de l’Education, les parents attendent depuis déjà deux ans les changements nécessaires dans le Secondaire… Alors qu’une nouvelle crise politique perturbe la rentrée et les réformes, nous, acteurs du monde de l’Education, exigeons la reprise d’une Refondation tant attendue et indispensable ».
Le Syndicat général des lycéens accueille avec sympathie la ministre. » En soi, la nomination d’une nouvelle ministre de l’éducation ne présage pour l’instant rien de précis sur les dossiers à suivre mais il s’agit d’une occasion pour nous de tirer le constat, à mi-mandat, de la politique gouvernementale en matière de jeunesse et d’éducation : les 60 000 postes sont maintenus, la priorité est affichée mais tarde parfois à venir. Bon courage à Najat Vallaud-Belkacem, première femme ministre de l’éducation, pour, nous l’espérons, enfin marquer une stabilité et une écoute nécessaires afin de faire avancer l’éducation ! »