Pour tout élève dont la moyenne se tient entre 8 et 10, deux épreuves au choix pourront être repassées à l’oral entre le 7 et le 9 juillet. Choisir la philosophie peut être une bonne stratégie si l’on a échoué à l’écrit, surtout dans les séries générales où le coefficient est significatif (7 en L, 4 en ES et 3 en S).
Les notes obtenues à l’oral sont souvent gratifiantes, en particulier parce que la difficulté de rédaction ne vient pas entraver la performance, mais aussi parce que le programme d’interrogation est assez cadré. Le texte étudié en lecture suivie au cours de l’année (2 textes en L) constitue la référence : le candidat devra en expliquer un extrait d’une douzaine de lignes, choisi par l’examinateur. Après 20 mn de préparation, l’élève passera un temps similaire d’interrogation, composé d’un moment d’exposé puis de questions complémentaires. L’examinateur peut élargir le questionnement à l’ensemble du programme ; mais une explication bien menée suffira en général à réussir l’épreuve.
Quelques conseils pour ne pas passer à côté…
Il importe d’avoir une bonne connaissance de l’ouvrage étudié : il est indispensable d’en reprendre le plan d’ensemble, pour savoir situer l’extrait à expliquer. Une révision des concepts-clés mis à l’œuvre dans l’ouvrage est aussi nécessaire. Le temps de préparation est bref (20 mn) et doit être bien géré : inutile de tout rédiger au brouillon. Un plan précis, en style télégraphique, suffit pour se repérer pendant l’exposé.
Après la lecture du texte à haute voix, le candidat indique en quelques mots la structure de l’ouvrage en général, la situation de l’extrait (à quel moment stratégique est-il situé ?) et ses enjeux dans l’économie du texte (qu’est-ce qui se décide ici?) ainsi que ses implications (où cela conduit-il?). Après une présentation rapide des 2 ou 3 moments principaux, une explication détaillée suivra l’ordre linéaire du texte. L’examinateur posera alors quelques questions pour préciser ou rectifier certains éléments.
Il convient de garder à l’esprit que les interventions de l’examinateur ne sont pas faites pour piéger le candidat mais pour valoriser sa performance : il faut essayer d’y répondre le plus soigneusement possible.
Jeanne-Claire Fumet