« Les stages sont un « plus » dans la formation d’un jeune ; encore faut-il qu’ils correspondent à la fois à un objectif pédagogique et à un objectif professionnalisant ». Dans une réponse à l’Assemblée nationale le 18 février, Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur, a annoncé une nouvelle loi sur les stages étudiants.
« Nous voulons éviter certaines dérives que vous connaissez tous ; je pense aux stages dits « photocopie-café », ou encore aux stages qui se substituent à l’emploi, à un CDD, voire à un CDI. Désormais, les stages devront être intégrés à un cursus de formation validé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. De plus, un tuteur sera désigné dans l’entreprise de l’organisme d’accueil, ainsi qu’à l’université ou dans l’école accueillant le stagiaire, et cela fera l’objet d’une convention », explique la ministre. « Nous proposons une loi, une seule réglementation, qui dépendra du seul code de l’éducation. Le nombre de stagiaires a doublé en dix ans : ils sont 1,2 million à attendre cette simplification et cette véritable formation ».