Dans une lettre adressée aux syndicats le 14 février, le premier ministre assure par écrit que le gel de l’avancement des fonctionnaires n’est pas envisagé. Il répond ainsi à une démarche des syndicats inquiets des bruits persistants depuis une semaine.
« Je vous confirme ce que j’ai déjà déclaré publiquement, à savoir qu’il n’y aura pas de baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires et qu’aucune mesure ne sera prise qui aurait pour objet l’avancement des agents publics ».
Dans ce courrier adressé aux syndicats le 14 février, le premier ministre rappelle son engagement pour le dialogue social. Il annonce l’ouverture d’une discussion sur l’avenir de la fonction publique « dans le contexte de rétablissement des comptes publics ». Le premier ministre appelle aussi le syndicats à « des engagements réciproques dans la situation budgétaire que nous vivons » et rappelle que « la fonction publique doit participer à l’effort de redressement du pays ».
Quelles marges de manoeuvre pour le gouvernement ? Même si le plus gros de l’effort de 50 milliards est pris ailleurs, l’Etat sera bien obligé de faire des économies de personnel. Cela se traduira-t-il par le gel prolongé du point fonction publique .? Par un gel de l’avancement graduel selon les catégories et les revenus ? L’Etat pourra-t-il continuer à honorer l’engagement des 60 000 postes créés pour l’éducation ?
Le gouvernement a annoncé des mesures en avril, après les municipales. Mais quel gouvernement aura à les porter ?