Comment prendre en compte les sujets dans la globalité de leur développement ? Quelle place faire à la représentation, à la mise à distance, à la formalisation ? Quels usages du langage « donnent à penser » ? En partenariat avec Le Café pédagogique, et le Snuipp, le GFEN invite les enseignants de maternelle à des 6èmes Rencontres nationales le 1er février 2014 à Paris.
« Après les excès d’une primarisation soumettant les jeunes élèves à des exigences inadaptées, propres à les mettre en difficulté de façon précoce, il s’agit de repositionner les attendus de l’école maternelle sans régresser quant à son projet éducatif », annonce le programme. « Son rôle est fondamental pour faire accéder à une posture d’élève, en particulier pour les enfants qui ne sont pas en connivence avec les pratiques scolaires, ses modes de faire et de dire. Si le formalisme n’a guère de sens et participe à creuser les écarts, la maternelle est l’âge du faire, mais ne saurait s’y cantonner. D’où la nécessité de mieux cerner ce qui est source d’apprentissage et facteur de développement ».
Pour travailler sur ces sujets, le GFEN organise des ateliers et des conférences avec notamment Elisabeth Bautier, Olivier Burger et Christine Passerieux. Les inscriptions sont ouvertes.
« Cette journée est un tremplin », nous confie Jean Jacques Vidal, organisateur des Rencontres. « Les ateliers présentent des démarches, des expériences, des travaux faits en classe. On repart rarement avec des réponses mais souvent avec des questions nouvelles ». Le GFEN attend 200 enseignants. Il reste encore quelques places.