Par Alexandra Mazzilli de l’Association Aide aux Profs
Ce mois-ci, Aide aux Profs vous présente deux portraits d’enseignantes créatives :
– la première, Nathalie Pommery, a quitté la classe pour devenir auto-entrepreneuse dans le domaine de la couture, elle ne regrette pas son choix et y prend beaucoup de plaisir, enseignant la couture ou réalisant de multiples créations pour ses clients ;
– la seconde, Emeline Kedzierski, reste professeure des écoles à plein temps, mais profite de son congé maternité pour se remettre à sa grande passion, le dessin. Elle ne souhaite pas en faire une seconde carrière, à proprement parler, dans l’immédiat, mais cet exutoire lui permet néanmoins de faire des projets de partenariat pour créer des cartes postales, de vendre ses dessins et d’envisager la création d’une auto-entreprise dans les mois à venir.
Leurs parcours sont passionnants et nous montrent encore la richesse, le talent et la diversité des personnels humains qui entrent dans l’Education Nationale. Vous trouverez les liens pour les suivre ou les contacter au début de leurs interviews.
– A côté de ces portraits d’enseignantes épanouies, il y a malheureusement le revers de la médaille pour nombre d’enseignants, revers de la médaille qui revêt notamment l’aspect du burn out, problématique actuellement très suivie par toute l’équipe d’Aide aux Profs, puisque l’Association a fait l’objet de nombreux contacts ce mois-ci pour en témoigner. Nous vous offrons de prendre connaissance de ce sujet épineux d’actualité.
Son site Internet (pour la contacter ou commander) :
http://www.chamad-creations.com (Site en cours de construction)
1/ Quelles études avez-vous suivies et pourquoi êtes-vous devenue enseignante ?
J’ai toujours voulu devenir institutrice. Pourquoi ? Impossible de donner une raison particulière mais le goût de transmettre y est sûrement pour quelque chose ! Et puis de magnifiques années comme élève dans une école à niveaux multiples m’ont laissé des souvenirs incroyables. Le tout m’a donné l’envie d’enseigner.
J’ai passé une licence d’anglais (qui ne me servait à rien puisque je suis en Alsace et qu’on enseigne l’allemand en primaire !) car c’était là que je me débrouillais le mieux avant de passer le concours d’entrée à l’IUFM.
2/ Quel a été votre parcours de carrière dans l’Education Nationale ? Comment se sont passées vos premières années ?
J’ai commencé à enseigner en 1997. Je n’ai fait que deux années à temps plein car j’ai très vite eu mes deux premiers enfants. J’ai donc fait tout le reste de ma courte carrière à mi-temps.
Les premières années m’ont fait connaître absolument tous les niveaux, de la PS au CM2, en passant même par une classe d’adolescents trisomiques en IME. Pas facile de passer d’un niveau à l’autre, de recommencer chaque année avec une nouvelle tranche d’âge mais cela m’a permis de me découvrir, de progresser et de comprendre que j’étais faite pour travailler avec des plus grands.
3/ Que vous a procuré votre métier d’enseignant ?
Enormément de bonheur ! Enormément de fatigue aussi ! Je suis incapable de faire les choses à moitié et je fonce toujours tête baissée dans les projets…au risque de me noyer ! Quelle joie de voir les yeux des élèves pétiller, de partager des éclats de rire et surtout de les voir progresser et s’épanouir avant de rentrer dans l’adolescence.
Comme je travaillais à mi-temps, il me restait du temps pour ma famille et c’était la solution idéale pour marier métier et vie personnelle. Mais j’ai eu chaque année une jeune recrue comme complément de mi-temps, pleine de bonne volonté mais totalement novice…Donc, je jouais (avec ma collègue de CE1/CE2) souvent le rôle de formatrice…Plus vraiment un mi-temps de tout repos !
Mais le revers de la médaille existe aussi : la pression des parents, de l’administration, la sensation d’être considérée comme corvéable à merci par tout ce petit monde. Dur de sentir du mépris pour notre statut alors que la grande majorité des enseignants se donne à fond et sans compter pour le bien-être des enfants. Même si je n’ai pas fait ce métier pour cela, un peu de reconnaissance est nécessaire pour continuer !
4/ Comment en êtes-vous arrivé à une situation de démotivation, avec l’envie d’une seconde carrière ? Quel est le déclic qui vous a fait quitter les élèves ?
Les deux dernières années avant de prendre ma disponibilité, j’ai eu des classes très faciles. Ce n’est donc pas les élèves qui sont la cause de ma démotivation. C’est tout le reste autour : donner pour sa classe au détriment de sa famille, ne pas recevoir un simple « merci » de l’extérieur, donner, toujours donner plus ! Devoir faire des matières pour lesquelles nous ne sommes pas formés ! J’avais l’impression de devoir gaver des oies et de ne plus travailler avec des enfants. J’avais besoin de prendre du recul… sans compter qu’une fermeture de classe se profilait dangereusement à l’horizon et que je ne voulais pas me retrouver avec un triple niveau à plus de 30 élèves !
Puis au niveau personnel, mes trois enfants arrivaient chacun à une période « charnière » de leur scolarité, entrée en sixième de notre dernière, entrée en seconde de notre aînée…et notre fils quatrième « l’âge bête » par excellence ! J’avais envie d’être là pour les épauler.
Et une petite voix trottait déjà : « Prends du temps pour développer ta découverte de la couture ».
5/ Quelles compétences pensez-vous avoir acquises dans l’enseignement, et lesquelles vous paraissent transférables et vous ont servi pour réussir votre reconversion ?
Pour ma casquette de « professeur de couture », je retrouve évidemment toutes les compétences de l’enseignement. Je suis en terrain connu et c’est même un avantage lorsque je cherche de la clientèle. Je sais expliquer et m’adapter au niveau de mon élève.
Pour ma casquette de créatrice, là, c’est tout nouveau pour moi ! Je laisse parler mon imagination.
6/ Comment s’est passée concrètement votre reconversion ? Quelles démarches avez-vous entreprises ? Pourquoi la couture ?
Pendant ma première année de disponibilité, je ne pensais pas à la reconversion. Puis une occasion de travailler avec ma professeur de couture s’est présentée mais après de longs mois, ce projet n’a pas abouti. C’est là que je me suis dit « pourquoi ne pas te lancer seule?». Ma perte de salaire ne pèse pas sur la famille, j’adore la couture alors pourquoi ne pas en profiter pour en faire une petite activité ? J’arrivais en plus en fin de droit au niveau de la Sécurité Sociale, pour moi et mes enfants. Mon mari travaille à l’étranger et cotise dans une caisse privée. Raison de plus pour me mettre à mon compte !
J’ai donc pris rendez-vous avec la conseillère Mobilité Carrière qui m’a expliqué que je devais demander l’autorisation de travailler auprès de la DASEN mais que cela ne devrait pas être refusé.
J’ai donc reçu l’autorisation de donner des cours de couture et de faire des créations pour l’année scolaire 2013-2014 (l’autorisation est à demander chaque année).
J’ai choisi le statut d’auto-entrepreneur pour me lancer car je ne paie pas de taxes si je ne fais aucun chiffre d’affaires. Ca me permet donc de démarrer en douceur depuis le mois de septembre 2013. Je donne des cours de couture dans un périscolaire (dans le cadre des changements de rythmes scolaires) et je retrouve la joie de travailler avec des enfants…sans les contraintes de mon « ancien » métier. Côté création, les commandes commencent à arriver. C’est encourageant.
7/ Comment s’est effectuée la prise en charge de votre formation ? L’Education Nationale finance-t-elle ce genre de projets ?
Je n’ai fait aucune demande de formation auprès de l’Education Nationale car mon activité ne s’y prêtait pas. Je vais tenter de passer le CAP des métiers de la Mode – Couture Floue (c’est –à-dire la confection de vêtements en tissu léger) en candidate libre au mois de juin mais c’est seulement pour ma satisfaction personnelle !
8/ Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ou que vous rencontrez encore dans votre reconversion ? Combien de temps vous a-t-il fallu pour vous installer et en vivre ?
Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières mais c’est sûrement car je n’ai pas à faire rentrer un salaire décent pour vivre. Le salaire de mon mari est suffisant… Une inquiétude en moins, il faut l’avouer !
La plus grande difficulté est finalement d’OSER.
Je vais demander une troisième année de disponibilité pour voir si mon activité peut se développer car je n’en suis qu’au début. Je suis consciente qu’il faut du temps pour que cela devienne vraiment rentable. Et puis, j’adore la couture mais ce n’est pas un métier où il est facile de percer. Il est difficile d’en vivre. Ai-je suffisamment de talent pour cela ? La disponibilité me laisse le temps de développer toutes ces questions avec sérénité.
9/ Aujourd’hui, avez-vous des regrets du métier d’enseignant ? Revenus moins élevés ? Vacances ? Fatigue ? Stress ? Souhaiteriez-vous retrouver la classe ?
Je n’ai strictement aucun regret d’avoir « pris une pause ». Je n’ai d’ailleurs, à l’heure actuelle, aucune envie de retourner dans une classe. Comme je suis travailleuse indépendante, j’organise mon temps comme je le souhaite. Pas de stress si les enfants sont malades, pas de stress pour caser les rendez-vous médicaux, pas de stress tout court ! Je suis disponible pour ma famille tout en m’épanouissant au niveau personnel. Alors il est vrai que je n’arrive pas à dégager plus qu’un mi-temps dans ma semaine pour travailler à ma couture. Mais pour l’instant, c’est suffisant !
Et surtout, j’ai retrouvé le plaisir de me lever le matin pour aller travailler, même si pour cela je ne descends que quelques escaliers pour arriver dans mon atelier !
10/ Que conseilleriez-vous à un enseignant qui souhaite réaliser une mobilité professionnelle hors de l’enseignement ?
Ne pas avoir peur de se lancer. Il faut bien évidemment bien réfléchir au « pour » et au « contre » d’un changement de carrière. Réfléchir à ce qui est essentiel ou non : épanouissement personnel ? Maintien d’un salaire ? Les vacances (surtout avec des enfants) ?… Selon son parcours, les questions ne seront pas les mêmes. J’ai d’abord pris une disponibilité pour m’occuper de mes enfants, la reconversion est venue par la suite.
Mon mari me disait toujours « quitter l’enseignement, oui, mais pour faire quoi ? ». Au début, j’avais l’impression de ne savoir faire que cela (enseigner), que, finalement, mon CV était « vide », que je ne trouverais jamais rien d’autre à faire. J’ai pris une bonne année pour mûrir le tout… et je me suis lancée.
Il faut avoir confiance en soi, en ses capacités. J’ai encore l’impression d’être une « intruse » dans mon nouveau métier…Aucun diplôme pour me rassurer sur mes nouvelles compétences. C’est finalement le regard positif des gens sur mon travail de couturière qui me conforte dans mon choix…Ce même regard appréciateur qui me manquait dans mon métier d’enseignante !
Ce mois-ci, Aide aux Profs vous propose de rencontrer une professeure des écoles assez atypique. Emeline Kedzierski la trentaine, réalise des dessins depuis quelques années. Si Emeline ne se pose pas à proprement parler, la question d’une seconde carrière ou d’une évolution professionnelle dans le monde du dessin, son parcours démontre malgré tout qu’il est possible, tout en restant enseignant à temps complet, d’avoir une activité plus ou moins rémunératrice et surtout autorisée, à côté de son emploi et en même temps, synonyme de plaisir et qui permet de mieux vivre son métier. Au détour d’un entretien très sympathique, elle nous parle avec beaucoup de bon sens de sa profession et nous fait partager sa passion pour le dessin.
Sa page facebook : https://www.facebook.com/Alendylart
Son site Internet : http://alendylandgregoo.wix.com/creation
(site en cours de construction)
Pour la contacter : emeline.kedzierski@gmail.com
1/ Pourquoi avoir choisi le métier d’enseignant ?
Je n’ai pas cherché longtemps ma voie. C’était comme une évidence. Dès le collège, je voulais être « maîtresse ». J’ai toujours côtoyé des enfants, je suis l’aînée de trois enfants, et la plus vieille des cousines dans ma famille. Il était inconcevable pour moi d’exercer une profession rébarbative. Alors la meilleure option était l’enseignement. Chaque jour est différent. C’est très enrichissant.
2/ Quel a été votre parcours de carrière ?
J’ai fait des études de lettres modernes, je me suis arrêtée un moment une fois ma licence obtenue, j’avais besoin d’une pause. Alors j’ai travaillé dans le périscolaire et l’animation. Puis j’ai repris mes études deux ans après. Je suis entrée en Master de l’enseignement, et j’ai fait mon mémoire sur l’éveil musical en maternelle.
3/ Comment êtes-vous arrivée au dessin et plus particulièrement au portrait ?
Je dessinais avant d’avoir appris à écrire. Le dessin est plus qu’une passion, c’est un exutoire. En fin de compte, j’ai toujours dessiné. Et puis au fur et à mesure, on me demandait de dessiner telle personne, ou telle star. Et de fil en aiguille je me suis améliorée.
4/ Avez-vous suivi un apprentissage, une formation pour vous perfectionner ?
Je suis autodidacte, je n’ai jamais pris de cours.
5/ Comment travaillez-vous vos portraits (technique, matériel, temps) ?
La plupart du temps je travaille à la mine graphite, sur du papier à grains. Je commence toujours par les yeux, c’est à mon sens la base d’un bon portrait. Je travaille les ombres à la fin, une fois que tous les traits sont posés. Un portrait me prend en moyenne 7 à 10 heures de travail.
6/ Souhaitez-vous quitter l’école pour vous reconvertir définitivement et entièrement dans la peinture et vivre de votre passion ?
Non je ne pourrais pas. J’aime trop mon métier pour en changer. Le dessin reste une passion, une manière d’extérioriser.
7/ Vous exposez ? Vous vendez ? Souhaitez-vous vivre de cette activité ?
Il m’arrive de vendre des portraits, je vends surtout des illustrations que je fais en collaboration avec mon fiancé graphiste. Je trouve les idées, je les dessine, il les modifie et les colorie. On aimerait partir sur un projet de carte postale ou d’illustrations destinées à la papèterie. On forme une bonne équipe.
8/ Fort de votre expérience de dessinatrice, comment menez-vous vos séances d’arts visuels ?
J’enseigne à des PS/MS. J’aime beaucoup leur laisser de la liberté quant aux arts visuels. J’aime les laisser s’exprimer. J’ai fait récemment un projet sur les sentiments, en langage, littérature jeunesse et arts visuels. Je leur ai demandé de peindre une émotion, après avoir longtemps discuté des couleurs pour exprimer la colère, ou la joie par exemple, ils ont peint de magnifiques dessins. Je préfère limiter les consignes. L’art n’est pas figé. C’est un moyen de s’exprimer. Les accabler de consignes ne serait pas judicieux, surtout à cet âge. Il arrive souvent qu’on discute d’une œuvre d’art ou d’une illustration. C’est parfois surprenant d’entendre certaines réactions des enfants.
9/ Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur l’école de la République ?
Le gouvernement commence enfin à attacher une réelle importance aux inégalités et au décrochage scolaire. Chaque enfant est unique, et mérite une attention toute particulière, qu’il soit « bon » ou en difficultés. Les mesures proposées sont déjà assez efficaces. Mais certaines écoles ont besoin de plus de moyens pour pallier à ces manques.
Par ailleurs, je suis contre les modifications des rythmes scolaires. Ils me paraissent difficilement acceptables, notamment en maternelle. Mais il faudra s’adapter à ce qu’il n’y ait plus de coupure en milieu de semaine, même si à mon sens les enfants risquent d’être beaucoup moins attentifs (ce qui est compréhensible) en fin de semaine.
Le burn out, très précisément, est un syndrome d’épuisement professionnel, à la fois due à une surcharge de travail et à de mauvaises relations avec ses collaborateurs. Les conséquences peuvent être dramatiques pour le travailleur, qui se retrouve dans un état de stress, de frustration, d’anxiété, de fatigue et de démotivation. Hormis l’épuisement physique, il peut mener à la dépression lorsque la victime d’un burn out commence à développer un concept de soi négatif, d’attitudes négatives vers son travail, les autres personnes voire la vie en général.
Les enseignants sont particulièrement fragiles et sensibles au burn out, d’une part parce que la masse de travail accomplie par semaine en dehors des vacances (et même parfois pendant les vacances) est énorme, d’autre part parce qu’ils sont victimes d’une déconsidération sociétale générale de leur métier, qui se mesure notamment au quotidien dans les relations avec les familles et la hiérarchie.
L’Association Aide aux Profs a à plusieurs reprises tiré la sonnette d’alarme, notamment auprès du Ministère de l’Education Nationale, en évoquant les problèmes de gestion du personnel, de harcèlement et bien sûr de burn out dans le monde enseignant. Rémi Boyer et José-Mario Horenstein ont travaillé sur ce thème dans l’ouvrage Souffrir d’enseigner : faut-il rester ou partir ? co-publié avec les éditions Mémogrames en octobre 2013. Les auteurs insistent sur le fait qu’il s’agit d’un problème de qualité au travail qui touche surtout les femmes et n’hésitent pas à faire part de nombreux témoignages de souffrance dans l’Education Nationale (anonymés bien sûr) :
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub[…]
Pour traiter ce problème, les auteurs n’hésitent pas à proposer des solutions pratiques, qui passent notamment par la prise de conscience de l’Education Nationale qu’il lui faut à tout prix encourager les possibilités de reconversion au sein de son personnel, tout an agissant sur la qualité de la formation initiale et continue de ces mêmes personnels :
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub=A[…]
Ce mois-ci donc, Aide aux profs a répondu aux questions de l’Express sur ce sujet en centrant sur les enseignants (le dossier de l’Express est consacré au burn out au travail en général, avec des articles plus spécifiques sur l’Education Nationale), thème qui a fait également le sujet d’un débat à RMC Info, aux Grandes Gueules de Jean-Jacques Bourdin, que vous pouvez podcaster ici (pour les profs, écouter à partir de la 27ème minute) : http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub=Notre_Actualite&ArticleID=3183
Pour en savoir plus :
– Enseignant, êtes-vous en situation de burn out au travail ? Faites le test !
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub[…]
– De la souffrance ordinaire au burn out : les enseignants, comme dans toutes les professions d’aide aux autres, sont touchés de plein fouet : et vous demain ?
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub[…]
– L’Express du 22 janvier 2014 évoque l’action d’Aide aux Profs et l’ouvrage Souffrir d’enseigner dans un dossier de 16 pages consacré au burn out au travail
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub[…]
Sur le site du Café
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