La Mission d’information sur la réforme des rythmes scolaires du Sénat recevait le 8 janvier les organisations syndicales réformistes : Se Unsa, SIEN unsa (inspecteurs) et le Sgen Cfdt. Au centre de l’application de la réforme le rôle clé des directeurs d’école s’est imposé dans le débat.
Pour Laetitia Barel, déléguée nationale du Se Unsa, il faut inventer le nouveau métier de directeur et pour cela passer par l’expérimentation. L’application de la réforme des rythmes a encore alourdi leur tâche et met en évidence la nécessité d’une évolution de leur statut.
Pour le Sien Unsa, son secrétaire général , Patrick Roumagnac, est allé plus loin. Pour lui, l’élément clé est le rétablissement de la confiance dans l’école ce qui passe par les PEDT et par une réfrome de l’encadrement y compris les directeurs. Les inspecteurs doivent « se mettre au service des collectivités territoriales ».
Le Sgen, par la voix de Frédéric Sève, son secrétaire général, est allé aussi dans le sens de la réforme du statut de directeur. Pour le Sgen, c’est un métier. Et l’absence de personnalité juridique des écoles explique en grande partie le fait que les conseils d’école soient peu écoutés. Mais le Sgen croit dans la collégialité décisionnaire dans les écoles. « Si l’on renforce le directeur il faut créer une instance de pilotage collégiale. Il ne fait pas créer un corps de directeur ».
Les sénateurs de l’opposition, MM Legendre, Carle ont demandé aux syndicats pour quoi il y avait autant de manifestations hostiles aux rythmes. Les syndicats présents avaient peu à répondre.
F. Jarraud
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