Sécher les cours n’est pas anodin. Dans la première livraison de « Pisa à la loupe » utilisant les données 2012, l’OCDE calcule les conséquences scolaires de l’absentéisme. Mieux, l’organisation nous conseille pour lutter contre ce fléau.
Selon PISA 2012, 18% des élèves de 15 ans ont manqué au moins un cours sans autorisation dans les deux semaines qui ont précédé l’enquête PISA. 15% ont carrément séché un jour entier. Un pourcentage fort variable selon les pays. Si 60% des Argentins et des Turcs ou la moitié des jeunes Italiens ont manqué au moins une journée de classe, c’est seulement 12% des jeunes Français et 2% des Chinois de Shanghaï ou des Japonais.
Quel lien avec la réussite scolaire ? Selon PISA, les jeunes qui manquent au moins une journée de classe dans les 15 jours précédant l’enquête perdent 53 points par rapport à la moyenne, soit environ une année de classe. En France c’est un peu plus . En Chine, en Corée ou au Japon l’absentéisme est lié à une chute brutale des résultats.
Comment lutter contre l’absentéisme ? L’OCDE relève la puissance du relationnel. Les jeunes qui ont de bonnes relations avec les enseignants ou qui déjeunent avec leurs parents ont des taux d’absentéisme plus faibles.
La moralité, selon l’OCDE, c’est que le taux d’engagement des parents et des adultes en général dans l’éducation a un impact sur le niveau scolaire des jeunes.