» Le plan ambitieux annoncé par le ministre de l’Education nationale le 16 janvier est un moment dans l’histoire de l’éducation prioritaire », déclare l’Observatoire des zones prioritaires, une association qui regroupe de nombreux acteurs des zep. « Celle-ci est aujourd’hui relégitimée alors qu’il y a quelques années c’était le dépôt de bilan qui était exigé. L’engagement présidentiel et gouvernemental fait écho aux aspirations exprimées lors de la concertation nationale sur l’école puis lors des assises académiques. »
» La réalité du métier d’enseignant en éducation prioritaire est reconnue. L’ensemble des mesures tend à faire émerger un collectif professionnel, de la maternelle au collège : c’est à la fois une reconnaissance du travail de nombre d’équipes et un renforcement de l’attractivité du dispositif… A juste titre, le ministre prend des mesures fortes pour les 350 réseaux qui regroupent les situations les plus difficiles et qui constituent le cœur de l’éducation prioritaire : temps pour se former et pour le travail collectif », écrit l’Observatoire.
Pour rendre le plan effectif, l’OZP demande » un pilotage national effectivement en place » et que « les missions spécifiques en éducation prioritaire (coordonnateur, professeur référent, …) sont renforcées ».