Dans un communiqué , le Snes » s’inquiète de la « logique curriculaire » qui prévaudrait pour la construction des programmes, logique impliquant une marge d’autonomie locale des équipes ». Le syndicat demande au Conseil supérieur des programmes de ne pas tenir le calendrier demandé par le ministre, c’est à dire la publication de spremiers programmes en avril 2014.
» Pour le SNES-FSU, si d’éventuels aménagements des programmes actuels et un véritable bilan peuvent être faits d’ici avril, il n’est pas concevable que de nouveaux programmes puissent être travaillés par les groupes d’experts (qui ne sont pas encore nommés) et que la profession soit consultée dans ces délais. Si le CSP s’engageait dans cette voie, il passerait à côté d’une véritable refondation des programmes, et de leurs modalités d’élaboration, et à côté de la relance nécessaire de la démocratisation scolaire. » En clair le Snes s’y opposerait. Le syndicat, qui a réussi à endormir les négociations sur le métier des enseignants du second degré, entend que la refondation avance selon ses vues.
Dans un entretien accordé il y a juste un mois, Alain Boissinot, président du CSP, nous disait son intérêt pour cette approche curriculaire.