« La France possède toujours et, cela n’a pas changé ces derniers mois, l’organisation du temps scolaire la plus aberrante d’Europe et, pour élargir, des pays de l’OCDE », affirment dans Libération Georges Fotinos et François Testu, deux chercheurs spécialistes des rythmes. « Les méfaits de cette singularité, tant sur la fatigue des élèves que celle des enseignants et l’organisation de l’école et son climat, ont été mis en évidence par les chronobiologistes et les chronopsychologues ».
Les deux chercheurs proposent pour soirtir de la crise de « introduire une plus grande souplesse d’organisation du temps scolaire, qui ouvre aux enseignants comme aux collectivités locales par les innovations possibles une véritable appropriation du projet par les acteurs. Ensuite, mieux prendre en compte l’âge des enfants qui permet de réexaminer l’obligation d’intégrer systématiquement les écoles maternelles dans le dispositif de réorganisation du temps scolaire… Il faudrait aussi envisager sérieusement… une pérennisation de l’aide apportée par l’Etat en rapport avec le contexte et l’ambition éducative locale ».