Il n’est pas question des rythmes ou de rattrapage à Mayotte. Pourtant le département connait des grèves massives depuis le 30 octobre. Les fonctionnaires expatriés protestent contre la fiscalisation de la prime d’éloignement qui leur est versée. Elle correspond à peu près au salaire mensuel et l’impact de sa déclaration au fisc est lourd. Le mouvement ne concerne que 200 enseignants du primaire. Par contre il est très suivi dans le secondaire. Mardi les « expats » ont pris le chemin de l’aéroport pour manifester leur intention de partir puisque le gouvernement change leur contrat. Jeudi 14 ils devraient remettre une demande de mutation au préfet. Selon Flash Infos, un quotidien local, une certaine tension apparait dans la population locale dont les enfants sont privés d’école. « »On a des jeunes qui ont des diplômes et qui peuvent faire mieux que certains qui ne pesnent qu’à aller à la plage. On nous sous-estime », déclare une responsable locale.
L’enseignement paralysé à Mayotte
