Sur BFM TV , le 7 novembre, V Peillon s’est transformé en candidat aux européennes tout en manifestant clairement sa volonté de rester ministre de l’éducation nationale. Dans un long entretien, il ne s’est pas contenté d’intervenir sur les rythmes et la réforme de l’Ecole. Il a pris position sur les grands dossiers politiques et a manifesté sa volonté d’affronter le Front national.
« Je vais rester. La tâche dans laquelle je suis engagé est une tâche de long terme ». Alors qu’il avait laissé entendre qu’il quitterait son ministère durant la campagne des européennes, alors qu’il va devoir affronter une série de grèves d’enseignants, de territoriaux et même de parents hostiles à sa réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon a tenu à faire savoir qu’il entend rester ministre tout en se faisant élire au parlement européen.
Le ministre a défendu sa réforme des rythmes. « On sait qu’il y a un déclin scolaire français. Il est réel. Il continue… La France est le seul pays à avoir 144 jours de classe… Les spécialistes savent qu’il faut faire des choses pour s’en sortir. C’est le choc PISA français », dit-il. V Peillon a promis qu’il n’y aurait pas de nouveau délai accordé aux maires pour l’application des nouveaux rythmes. « On sait que pour apprendre à lire c’est mieux à 9 heure sle mercredi matin qu’à 16 heures… Que la France reprenne ses esprits ». Le ministre a néanmoins renouvelé son intention de faire des recommandations pour la maternelle.