Lecture, écriture, langue, histoire des arts … : aucun domaine de l’enseignement du français ne semble devoir rester étranger aux tablettes. Selon les enseignants qui l’utilisent pour réinventer leur pédagogie, cette machine à lire-écrire-publier semble avoir des vertus diverses, notamment de mettre les élèves en activité, voire en mouvement, de générer des apprentissages plus personnalisés ou plus collaboratifs, de renforcer la créativité et la motivation. Petit tour d’horizon des expérimentations pour susciter des envies, piocher des idées, découvrir des applications et des usages possibles …
Ecrire en mouvement
L’Académie de Bordeaux rend compte sur le site « Tablettes numériques en lettres » d’expérimentations diverses, notamment lors de sorties scolaires que l’outil mobile enrichit pédagogiquement : rédaction d’un article de journal à partir d’une visite du musée antique de Vesunna (collège Montaigne de Périgueux), réalisation d’un livre numérique sur la traite négrière lié à une sortie aux archives et sur les quais de Bordeaux (collège Brassens de Podensac), repérage, mémorisation et écriture au château Abaddia d’Hendaye, (collège Aturri de saint Pierre d’Irube)…
« C’est sans doute, souligne Olivier Massé, le caractère multifonctionnel et tactile des tablettes (traitement de texte, photographie, enregistrement audio et vidéo), mais aussi leur légèreté, leur maniabilité, qui sont à l’origine de ces projets stimulants. Il ne s’agit pas seulement de prendre des photographies ou d’effectuer des enregistrements complémentaires à des écrits, il s’agit aussi de passer aisément d’une activité, d’une expression à l’autre, d’une façon interactive et féconde. (…) A chaque fois, l’autonomie des élèves, leur activité, leur créativité sont accrues : il n’y a qu’à les regarder, et les entendre présenter leur travail avec fierté. »
Des tablettes pour découvrir le patrimoine
Le blog « Fréjus ma ville » présente les activités d’une classe de quatrième à projet : il s’agit de s’approprier les richesses du patrimoine local en partageant connaissances et expériences grâce au numérique. On y découvrira par exemple une activité d’écriture menée sut tablette lors d’une visite du Musée archéologique de Fréjus : « les élèves avaient pour mission de choisir un élément qui les intéressait et de rédiger sur les tablettes une lettre illustrée adressée à un ami dans laquelle ils devaient présenter cet objet ». On appréciera aussi une initiation à l’autoportrait qui, menée avec les applications de l’outil mobile, se veut créative et expressive.
Des tablettes pour un voyage scolaire
Le site « Creatice » présente une riche expérience de nomadisme interdisciplinaire : des professeurs d’anglais, lettres, EPS, mathématiques du collège Le-Racinay de Rambouillet ont fait vivre pédagogiquement et numériquement un voyage de leurs élèves en Angleterre. Tablettes, smartphones, enregistreurs MP3 … ont permis de mener avant, pendant et après le voyage des activités variées : journal télévisé à l’aide du logiciel IMovie, carnet de bord numérique avec Book Creator, interviews, blog, fil Twitter.
Ecrire une nouvelle sur tablette
Sur le site de l’Académie de Créteil, Adeline Fernandes rend compte d’une expérience menée en 4ème : l’écriture de nouvelles fantastiques à l’aide de tablettes numériques. Pour saisir les intérêts et les difficultés de l’exercice, on lira avec attention non seulement le descriptif de l’activité, mais le retour d’expérience des élèves et le bilan du professeur.
Ecritures enrichies
Les élèves de Marie Soulié utilisent les tablettes pour des activités d’écriture variées. Par exemple, des romans-photos (avec l’application Comic Life) ou encore des contes enrichis (l’application Book Creator permet de créer très facilement des livres numériques comprenant du texte, mais aussi des vidéos, des productions audio, des photos). « En fait, on écrit des livres, et on n’a pas tout le temps la chance d’en écrire », témoigne une élève, qui ajoute, lucide : « C’est bien aussi de « faire des lettres », chacun peut avoir sa propre écriture. »
Contes enrichis avec Book Creator
Réalité augmentée
La tablette permet d’abattre les murs de la classe, peut-être pour libérer aussi l’imaginaire. C’est ce qu’illustre l’expérience des « sentiers poétiques » : « En mai, explique Marie Soulié, nous irons aménager un sentier près d’un lac. Objectif: écrire des Haïkus avec les Ipads, les convertir en QR codes. Ces QR seront ensuite accrochés sur des petits panneaux et pourront ainsi être lisibles à partir de n’importe quel smartphone. » Ainsi cette sensation poétique d’une élève de 6ème, Lucie, devant une « jeune pousse » : « Une petite brise te caresse doucement / Sur la branche tu vacilles / Et tu danses avec le vent. » C’est ce dont témoigne aussi l’activité « Paysages sonores » : les élèves doivent choisir un lieu, prêter attention à la singularité de ses bruits et aux diverses sensations qui lui sont associées ; ils vont, avec la tablette, en faire une capture audio, vidéo, image ; ils s’en inspirent pour produire des textes poétiques, qui sont ensuite projetés sur TBI et lus à voix haute pour être partagés avec toute la classe. Ainsi, par exemple, Théo et Fabien représentent-ils le CDI : « Rien n’est plus beau / Que la vieille odeur des livres qui se racontent des histoires, / Que d’observer des pions d’échiquier se mangeant entre eux, / Que d’entendre des boîtes qui s’empilent et / Qui se disputent la première place en criant leur rage. / En fait, / Rien n’est plus beau que d’observer des histoires / qui s’empilent en se disputant. »
Ateliers d’écriture nomades
Pierre Ménard mène des ateliers d’écriture nomades tels inspirés du célèbre texte de Georges Perec « Tentative d’épuisement d’un lieu parisien » : « le collège Marguerite de Navarre à Pau fait peu à peu peau neuve et avec une classe de quatrième nous allons essayer cette année de témoigner de cette métamorphose ». Les élèves munis de tablettes Archos, mais aussi d’appareils photos, de papier et de stylo, sont invités à aller dans la cour du collège et à noter tout ce qu’ils voient depuis une position fixe. L’articulation déplacement – prise d’images – écriture de textes descriptifs développe des compétences en français, donne sens au travail scolaire en le liant au réel, apprend plus fondamentalement à regarder le monde par les mots, en l’occurrence un monde en métamorphose (le collège était en reconstruction) comme ceux qui sont en train de l’observer et de le dire.
Explorer le monde en mode multimédia
A découvrir sur le site du Collège Niki de St. Phalle : un projet original qui articule Lettres et Arts plastiques, invente un usage pédagogique et créatif des tablettes numériques pour sortir des murs de la classe et explorer l’écriture multimédia. « Voyager, errer dans un nouveau lieu, un lieu patrimonial comme Apollinaire, Cendrars ou Simms, voyageurs infatigables l’ont fait. Essayer de s’approprier ces espaces avec la tablette. Une promenade architecturale qui permet aux élèves d’investir le lieu par leurs mots et leurs images, en y ajoutant leur perception sensible et donc forcément autobiographique. De multiples approches et traductions du réel, en fait, une écriture plastique et littéraire “augmentée” qui crée une nouvelle réalité pouvant « s’augmenter » à l’infini. »
Ecrire autour du Moyen-Age
Le site Lettres de l’Académie de Lyon présente une intéressante expérience qui utilise la tablette tactile pour stimuler l’écriture chez des élèves de 5ème. Il s’agit de développer des compétences lexicales ainsi que d’inviter à « produire un texte structuré et cohérent en fin de séquence sur le Moyen-âge, après la lecture d’Yvain, le chevalier au lion, en mêlant les passages narratifs et descriptifs. » Le travail d’écriture est guidé par un parcours en plusieurs vignettes à l’aide du TBI, chacune correspondant à une étape du récit à composer : « Le document, exporté au format pdf, est mis, sur un espace partagé de l’ENT, à disposition des élèves qui le téléchargent et l’ouvrent dans l’ibooks. Ils peuvent ainsi passer aisément d’une vignette à l’autre, la grossir à leur gré. » L’écriture ne se fait pas directement sur la tablette (« ce qui relève d’autres compétences, notamment de mise en page et ce qui demande une bonne maîtrise du clavier de l’iPad »), mais celle-ci semble la faciliter et l’enrichir (« les élèves, issus d’une classe hétérogène, travaillent à leur rythme et selon leurs compétences, les plus avancés développant davantage les parties narratives et descriptives. Tous les outils, présents sur la tablette, sont mobilisables pour enrichir l’écrit. »)
Histoire littéraire animée
Comment rendre ludique l’histoire littéraire ? Peut-être, propose Marie Soulié, grâce à l’application Morfo qui transforme une photo-portrait en un personnage 3D qui s’anime et qui parle. Les élèves par exemple mènent des recherches sur internet autour de Voltaire, sans prendre de notes, mais en ciblant des éléments essentiels (nom, dates, nature des œuvres, titres…). Ils réalisent ensuite une présentation orale sous forme de portrait à la première personne. Ils intègrent alors une photo de Voltaire dans l’application Morfo, qu’ils animent à leur gré avant d’enregistrer l’autoportrait fictif. Et voilà le philosophe des Lumières qui reprend vie !
De l’histoire littéraire avec Morfo
Créer une fiche biographique collaborative
Carine Naudin, professeure de français au Collège Le Racinay de Rambouillet (Yvelines) raconte sous la forme d’un journal de bord, sur le blog « Un iPad en cours de français » une expérience d’utilisation en 6ème de tablettes prêtées par le CRDP dans le cadre du cours de français. Parmi les diverses activités, des recherches d’histoire littéraire autour de Conan Doyle : « Avant d’entamer ma séquence sur la nouvelle policière autour de Sherlock Holmes (en 4ème, dans le cadre d’un projet de voyage en Angleterre avec deux groupes de section européenne), les élèves ont dû – comme il est de coutume – se renseigner sur la vie de l’auteur, Sir Arthur Conan Doyle. Essayant toujours d’innover dans le cadre de ce traditionnel exercice de copier-coller :-), j’ai décidé de leur faire créer une biographie collaborative prenant la forme d’une page Wallwisher… »
Classe inversée
La tablette peut contribuer à transformer non seulement l’espace, mais aussi le temps scolaire. Marie Soulié explique sur son blog avec beaucoup de clarté comment elle pratique la pédagogie inversée en classe de sixième. Les élèves sont invités à visionner chez eux une « capsule » vidéo réalisée avec Explain everything ou Show me et déposée sur le site du collège (on en trouvera des exemples autour du présent de l’indicatif ou d’une typologie des erreurs orthographiques) : ils remplissent une fiche qui permet d’en résumer le contenu et de lister les questions à poser au professeur. En classe, une phase d’interaction les conduit à échanger sur le contenu de la capsule, à comparer leurs fiches, à réaliser un test collectif, à répondre aux questions ; des exercices sont réalisés en groupe et à l’oral ; le professeur est disponible pour venir en aide aux élèves en difficulté pendant que les autres continuent leur activité, par exemple la réalisation d’une carte heuristique. « La différenciation devient réelle », souligne Marie Soulié. Une troisième étape permet de construire la notion : l’enseignant rédige la leçon au tableau sous la dictée des élèves, il intervient si besoin pour clarifier, rectifier, préciser. La 4ème phase est celle de la production d’un « chef-d’œuvre » : les élèves doivent restituer leurs connaissances à travers une production expliquant la notion à d’autres élèves ; cette production peut prendre différentes formes telles que capsule vidéo à destination des camarades, poster explicatif, texte, podcast, exercices … Des applis diverses comme Mindjet (cartes mentales), Imovie (capture vidéo), Keynote (création d’exposé) ou Eclicker (questionnaires) sont alors utilisées. Dans un tel dispositif d’apprentissage, le professeur change son rôle : il aide les élèves en difficulté et participe à la structuration des connaissances.
Explications sur la classe inversée
Exemple de capsule « Comment corriger sa dictée »
Un cahier poétique sur tablette
Sur le blog « Si c’est pas malheureux », un blog qui se veut « pédagogeek », on peut découvrir la présentation par François Lamoureux d’une activité menée avec des écoliers, mais transposable à tous les niveaux : un cahier de poésie numérique réalisé sur tablette avec le logiciel Book Creator : « Dans l’activité que je vous présente aujourd’hui, mes élèves ont réalisé un cahier de poésie numérique. Ils ont donc, seuls, créé un document contenant du texte, des images et du son. Le tout, le plus simplement du monde. On peut exporter le résultat obtenu au format ePub (pour liseuses toutes marques) ou PDF (mais dans ce cas, on perd le son). » Enfantin ?
Une carte mentale pour mieux lire-écrire
Sur le site « Tablette Elève Nomade » de l’Académie de Versailles, Christian Breban présente une séance de travail autour des « Métamorphoses » d’Ovide : il s’agit « d’analyser les différents éléments d’une métamorphose, d’en dégager une règle via le logiciel de carte heuristique Mindjet et de se la réapproprier dans un écrit personnel. »
Des exercices interactifs sur tablette
Dans son « Grenier de Malicia » , Anne Sippel propose à ses élèves des exercices interactifs qu’elle a créés sur tablette avec l’application « LearningApps » : jeux de mémorisation, de logique ou de vocabulaire, autour des figures de style, de La Fontaine ou des contes … « Ces exercices, explique l’enseignante, présentent plusieurs avantages : – ils peuvent être proposés soit à la maison (liens proposés sur mon propre site Internet , le Grenier de Malicia) soit en classe (groupe complet ou demi-groupe). Dans ce dernier cas, l’enseignant n’intervient que pour donner des conseils ou aider l’élève en cas de problème technique. – ils permettent de mettre en place une pédagogie différenciée en permettant à l’élève de s’évaluer et de se corriger seul. Il avance donc à son rythme. – ils présentent un côté ludique qui plaît beaucoup aux élèves. »
De la remédiation en langue
Carine Naudin, sur le blog « Un iPad en cours de français », témoigne de l’utilisation de l’application « iTooch » pour réviser en 6ème les bases du français. Editée par EduPad, cette application propose une batterie d’exercices interactifs dans différents domaines : la grammaire, l’orthographe, la conjugaison et le vocabulaire. « Cette application, souligne l’enseignante, rencontre un franc succès auprès de mes élèves en remise à niveau. Chacun d’entre eux éprouve le besoin de travailler des points différents. L’iPad leur permet de définir leur progression personnelle et de travailler à leur rythme. Ils peuvent me solliciter à la moindre difficulté ou incompréhension, ce qui rend – à mon sens – la séance nettement plus productive. Il est intéressant de voir que certains enfants se précipitent sur le mode test pour s’évaluer… et édifiant de constater qu’ils recommencent à s’entraîner jusqu’à ce qu’ils obtiennent enfin une note suffisante à leurs yeux… c’est-à-dire 20 ! »
Utiliser la tablette en français en 6ème
Au collège Jean Jaurès d’Albi, une expérimentation tablettes, mise en place par le rectorat de l’académie de Toulouse, a permis d’équiper une classe de 6ème et ses 10 enseignants. Le site « LudoMag » rend compte de cette expérimentation, de ses difficultés et de ses intérêts. On pourra y découvrir en particulier le témoignage en vidéo de Jacqueline Dolcerocca, professeure de français.
Activités diverses au collège
Sur le site Infobourg, Marie-Claude Gauthier, professeure de français, présente ses expériences d’utilisation d’une tablette numérique, les applications qu’elle juge utiles, les intérêts pédagogiques de l’outil, notamment pour développer certaines compétences transversales : la communication sous toutes ses formes, l’esprit de synthèse, le fait de s’observer et de s’écouter, la mise en place de stratégies de lecture et d’écriture signifiantes, la publication et l’écriture collective. Quelques exemples : l’application Inspiration (pour la planification de projets), la caméra vidéo pour que les élèves puissent s’observer et s’auto-évaluer lors de leurs présentations, Soundcloud pour travailler la prononciation et l’intonation, iAnnotate pour corriger en ajoutant des commentaires audio, un dictionnaire qui est beaucoup plus accessible, l’Etherpad du RÉCIT pour l’écriture collaborative, Wattpad pour publier des textes d’élèves…
Une application littéraire : Candide
La BNF propose une application gratuite pour tablettes et smartphones autour d’une œuvre de Voltaire : « Candide, édition enrichie ». Cette édition d’un classique souvent étudié au lycée offre différentes entrées dans le conte et des ressources variées susceptibles d’aider le lecteur à construire son propre parcours, à réaliser son propre voyage, sinon initiatique, du moins pédagogique. L’application est organisée en trois parties : « Le Livre » (affichage synchronisé du texte et du manuscrit, lecture audio par Denis Podalydès, appareil critique, illustrations diverses …), « Le Monde » (carte du voyage du héros avec approfondissements thématiques sur l’Eldorado, l’image de l’autre, les femmes au 18ème siècle…), « Le jardin » (espace collaboratif qui permet à chacun d’organiser et commenter les favoris qu’il a créés et qu’il peut publier sous forme d’un carnet, chaque publication devenant un nouvel arbre dans le jardin). L’application pour tablettes est toujours téléchargeable gratuitement, mais dans une nouvelle version enrichie de six nouveaux parcours et désormais reliée à un site internet. Le Café pédagogique a rendu compte des expérimentations menées autour de cette application dans l’académie de Grenoble. Il en ressortait plusieurs intérêts de la tablette numérique en général : une mise en activité plus visible des élèves, des outils d’écriture intéressants, une personnalisation renforcée des parcours. Le bilan mené soulignait les intérêts spécifiques de l’application « Candide » qui modifie l’appropriation et la perception de l’œuvre par les élèves.
Le bilan d’expériences sur le Café
Une application littéraire pour tablette : « Un texte Un jour »
L’application pour iPad, et bientôt pour Androïd, « permet de recevoir, chaque jour, un court texte de la littérature française, de douze à vingt lignes environ. Ce court texte est accompagné d’une rapide contextualisation, qui présente les enjeux littéraires du texte et permet de le situer dans l’économie de l’œuvre. » Un moteur de recherche intégré permet d’accéder aux 365 textes disponibles dans ce qui apparaît comme une nouvelle modalité de « morceaux choisis », dont l’ambition est forte : aider la génération du numérique à « se constituer un gai savoir. »
Bibliothèques numériques
La tablette est aussi une belle liseuse, sur laquelle on peut télécharger classiques ou contemporains. Le CDDP de l’Oise recense des sites utiles pour pouvoir télécharger, lire, écouter … des ouvrages sur le Web : I love lire, Librivox, Bibliboom, Audiocite, Gutenberg, Gallica, Selinum… Une sélection utile pour guider les élèves vers la littérature : les derniers chiffres font apparaitre que la lecture papier est en forte diminution chez les jeunes.
Le serveur Selinum (SErveur de LIvres NUMériques) est un outil de recherche très utile. Il recense tous les ouvrages libres de droits qui correspondent aux programmes d’enseignement du second degré (de la 6e à la Terminale). Ce serveur est développé par le Centre Régional de Documentation Pédagogique d’Aquitaine.
Le projet ilivri cherche à constituer la plus grande bibliothèque numérique de la littérature française en accès libre. Il consiste à éditer et diffuser en format numérique, le corpus le plus exhaustif possible d’ouvrages du XVIe siècle au milieu du XXe siècle (ouvrages libres de droits), dont les sources sont conservées à la Bibliothèque nationale de France (BNF). La Fédération Internationale des Professeurs de Français est associée à ce projet mené par la société Ligaran, spécialiste en édition numérique. Une vingtaine de classiques sont d’ores et déjà disponibles dans cette bibliothèque amenée à s’enrichir.
Tour d’horizon réalisé par Jean-Michel Le Baut