Les trois syndicats du primaire ont pris position le 6 novembre face aux appels à la grève. Certains appellent à la tenue d’une table ronde élargie pour sortir de la crise. D’autrs invitent le ministère à faire confiance aux enseignants.
Le Snuipp demande la tenue d’une table ronde avec toutes les parties concernées. » Le SNUipp-FSU estime que la tenue d’une table ronde est aujourd’hui une urgence. Depuis un an, nous demandons que soient réunis ensemble, et non séparément, les représentants des collectivités locales, des parents et des enseignants pour améliorer cette réforme. Si cette réforme se révèle être un casse-tête pour les communes, elle concerne aussi les enseignants et les familles qui ont leur mot à dire. » Le Sgen est arrivé à la même conclusion. » Il est grand temps que tous les partenaires se mettent autour de la table, pour échanger, sans a priori ni arrière-pensée, dans le respect d’un véritable dialogue social », écrit-il »
Le Se-Unsa intervient à un autre niveau. Relevant que » nos conditions dʼexercice dans les écoles restent très difficiles » et même parfois « accrues par la mise en place des nouvelles mesures », le syndicat appelle l’administration au changement. « Nous sommes attachés à la réussite de lʼÉcole de la République. Lʼindispensable refondation que vous avez engagée ne se fera pas sans que les professionnels que nous sommes puissent exercer leur métier avec sérénité », écrit le syndicat. « Pour réussir, vous devez faire le pari de la confiance et de lʼaccompagnement des équipes ! Cʼest avec les enseignants que la priorité au primaire se construira… Faites-moi enfin confiance ! »