L’éducation prioritaire « ça ne marche pas » affirme Emmanuel Davidenkoff sur France Info. « On a disséminé les moyens. On ne donne pas plus à ceux qui en ont le plus besoin, on donne un petit peu plus y compris à ceux qui en ont encore plus besoin que ceux qui en ont le plus besoin », explique le journaliste. Il évoque aussi les blocages syndicaux. « Faire autrement peut aussi marcher. Mais ça engage une autre organisation. Par exemple plus de présence des enseignants. Par exemple le volontariat. En somme plus d’autonomie des établissements… Mais il faut savoir qu’à chaque fois que le ministère essaie d’introduire de la différence voire de donner de l’autonomie il se heurte au SNES-FSU ».
« Il faudra aussi convaincre qu’il y a une « bonne autonomie », comprendre de gauche versus la mauvaise autonomie comprendre de droite », continue-t-il. « La première donne de la liberté aux enseignants. La seconde donne du pouvoir aux chefs d’établissements – la gauche la qualifie de « caporaliste ». Le problème c’est que beaucoup d’études montrent que la réussite d’un établissement dépend fortement de la qualité du chef d’établissement ».