Dans un communiqué, la Ligue de l’enseignement salue uen rentrée qui « ne ressemblera pas à celles des 10 années passées ». Répondant aux critiques sur la mise en place des acticités périscolaires prévues par la réforme des rythmes scolaires au primaire, la Ligue y voit un instrument de justice sociale. « Il s’agit bien d’élargir et de diversifier l’environnement éducatif de tous les enfants par une politique publique de droit commun : c’est la condition première de l’égalité. Enfin, et la Ligue de l’enseignement tient à le souligner fortement, c’est la première fois depuis l’extension de la scolarité obligatoire à 16 ans en 1959, que notre pays s’engage sur la voie d’un tel élan éducatif public. Cette nouvelle politique ce sont aussi de nouvelles alliances à passer entre les temps, les acteurs, les générations, les cultures pour repenser les transmissions dans la société numérique et apprendre à faire le meilleur usage de ses territoires. C’est le défi d’une démocratie vivante et celui de la justice sociale. »
Dans une entretien accordé à 20 Minutes, le ministre de l’éducation nationale intervient aussi sur ce point. » La priorité, c’est de traiter la difficulté sociale et scolaire. Aujourd’hui 20 à 25% des enfants entrent au collège sans maîtriser les apprentissages fondamentaux et notre système est marqué par une forte répercussion des inégalités sociales sur la réussite scolaire. Nous avons donc décidé de concentrer les moyens là où nous savons qu’ils seront les plus utiles. »