Il flotte comme un air de reprise dans nos boîtes mail… Notre directrice, Lydie, a opéré sa rentrée officieuse il y a déjà quelques jours et nous envoie les dernières nouvelles de l’Education Nationale… Certaines pourraient nous plomber le moral sous le soleil de la fin de ce mois d’août, comme ce mail qui nous informe des dates et des horaires de reprise. Mais la pré-rentrée, c’est aussi une fête. Alors on respire un bon coup et on profite des derniers instants de répit avant de retrouver le bruit et l’agitation d’une classe.
Pour certains, malgré tout, il est temps de se remettre au travail en douceur afin de préparer ses outils d’enseignement (les fameuses programmations, progressions, ses évaluations de début d’année, ses sacro-saintes fiches de préparation,…), son emploi du temps et ses premières journées de classe, en général développés dans le cahier-journal de l’enseignant. La pré-rentrée, en primaire, c’est quatre demi-journées de présence dans l’école, très souvent le vendredi et le lundi avant la rentrée, mais à Tourves, les enseignants se réunissent une première fois le jeudi après-midi, puis le vendredi après-midi. Le lundi matin est consacré au rangement et à la préparation de la classe et un ultime conseil des maîtres a lieu le lundi après-midi. Si la pré-rentrée est un moment convivial de retrouvailles entre collègues, c’est aussi le moment de retravailler à l’organisation générale et au fonctionnement de l’école, de répartir les horaires d’occupation des locaux communs, de proposer des projets d’équipe ou de mener une réflexion sur les nouveaux textes de loi, cette année, les nouveaux rythmes scolaires sont à l’honneur (même pour les écoles qui ne les adoptent pas cette année, car il faut plancher sur les modalités d’organisation de l’établissement et de la mairie pour l’année prochaine), ainsi que la concertation sur les nouveaux programmes prévus pour 2015 et la mise en place des Activités Pédagogiques Complémentaires (A.P.C.) qui vont remplacer l’aide personnalisée sous des modalités différentes dès cette année.
Jeudi 29 août 2013
Enfin voilà… Ce jeudi 29 août, j’arrive dans mon école de rattachement vers 13h30, je papote avec les collègues déjà présents et que je connais bien pour avoir effectué plusieurs remplacements dans l’école depuis ma titularisation… Certains sont déjà en plein travail, la photocopieuse tourne à plein régime, Mariana photocopie les leçons de l’année, comme cela c’est fait… Mireille est au massicot… Sylvain bosse sur son ordi et distribue des extraits surlignés d’un article sur les profs du dernier Télérama paru, Céline revoit son emploi du temps sur sa tablette… Les salles des maîtres sont devenues très « high tech » depuis quelques années même si certains outils restent incontournables (massicot, relieuse, plastifieuse,…). L’ambiance est bon enfant, chaude… Finalement, tout le monde est content de reprendre. La directrice arrive et nous réussissons à nous installer tous pour ce premier conseil des maîtres de l’année… Mais que se racontent donc les enseignants quelques jours ou quelques heures avant de retrouver leurs élèves ? Il est temps de la découvrir…
14h12 : la séance est ouverte, les enseignants émargent la fiche de présence et l’ordre du jour est annoncé. N’étant pas totalement concernée par la réunion de par mon statut de remplaçante, je note le compte-rendu, histoire d’être active avec les autres et de servir à quelque chose. Pendant deux heures, dans un joyeux brouhaha (nous sommes quand même près d’une quinzaine d’enseignants dans l’école pour 12 classes) sauf quand Lydie réclame le silence d’une voix de stentor, nous débattons des problèmes de la rentrée ; que devons-nous modifier dans le règlement intérieur ? Y a-t-il des éléments à modifier, rajouter, supprimer sur les documents habituels de rentrée que nous fournissons aux élèves ? Comment faire comprendre aux parents qu’ils ne doivent pas rentrer dans l’école aux heures d’entrée et de sortie ? Comment vont se répartir les horaires de l’AED (l’assistante d’éducation) entre les enseignants ? Comment organiser les APC, grande nouveauté de la rentrée ? Quelles démarches mettre en place pour lutter contre l’absentéisme scolaire dans certaines familles ? Quelles solutions proposer aux parents pour leur permettre de payer plus facilement la coopérative scolaire ?
La directrice fournit également de nombreuses informations : la date des prochaines réunions, la date de venue du photographe scolaire, des informations concernant l’USEP,… Le problème des plannings est également largement abordé : on essaie de ne pas trop modifier ceux de l’an passé, malgré tout, certains horaires ne collent plus aux emplois du temps ou aux réalités de ce mois de septembre, c’est donc un casse-tête… Il faut que chacun ait un créneau avec l’AED, un créneau à la salle de sport, un créneau de cours de récréation, un de stade, un d’informatique, un de BCD,… A cela, il faut rajouter les enseignements de langue vivante. L’Anglais est obligatoire et chaque prof des écoles est autorisé à l’enseigner dans sa classe. Mais à Tourves, deux enseignantes sont habilitées plus spécialement dans cette discipline et doivent se partager les classes… Pendant qu’elles font Anglais dans une autre classe que la leur, l’enseignante de l’autre classe prend en charge un autre enseignement dans leur classe (musique, E.P.S., histoire ou géographie,…). Il est donc nécessaire de s’entendre en équipe et de retravailler les emplois du temps individuels en fonction de toutes ces contraintes.
Vers 16 heures, beaucoup de sujets ont été abordés mais le temps manque, la suite des débats et les sujets non encore abordés seront discutés le lendemain dans un second conseil des maîtres… Chacun file dans sa classe déballer et vérifier ses commandes, préparer ses cahiers, distribuer d’ores et déjà le matériel de classe, organiser sa journée de rentrée,… Dans la salle des maîtres, restent deux enseignantes qui cherchent des solutions pour un problème de planning et d’échanges de service… De quoi se réveiller les neurones après avoir mis son cerveau au repos pendant près de deux mois !!!
Vendredi 30 août 2013
Deuxième journée de pré-rentrée déjà… Comme la veille, nous nous réunissons deux bonnes heures pour finir de régler les problèmes de rentrée et arrêter des solutions définitives sur les questionnements soulevés hier lors de nos débats enthousiastes… Les plannings et les effectifs sont a priori arrêtés pour l’instant, une décision est prise pour le paiement de la coopérative scolaires, on reparle de la sécurité des élèves de CP dont les classes sont à l’extérieur dans une annexe et qui viennent de temps en temps faire des récréations dans l’école principale… A peu près tous les points de l’ordre du jour de la veille sont revus et d’autres points sont également soulignés : l’organisation de la chorale de l’école, l’intervention de l’association « Lire et faire lire » au sein de l’école, pour les élèves volontaires entre midi et deux, la possibilité de recevoir l’aide d’un intervenant extérieur ou d’un éducateur sportif pour certains cycles d’E.P.S., le bilan de l’OCCE (coopérative scolaire). Le problème des dossards, qui ne sont jamais lavés, est soulevé, une enseignante se propose de les laver et un collègue se propose d’aller parler à un responsable de la mairie pour savoir s’il serait possible de les faire laver par les agents municipaux. De même, les enseignantes mécontentes des commandes car il y a eu des oublis ou des erreurs se manifestent. Elles doivent contacter les prestataires pour résoudre les problèmes et faire le point sur ce qui doit encore arriver… On peut bien l’avouer, les enseignants ne chôment pas au moment de repartir à l’école ! Mais ce qui soulève un tollé de protestations cet après-midi, c’est le bilan que dresse Lydie, notre directrice, de la réunion à la mairie à laquelle elle a participé et pendant laquelle elle a fait connaître son mécontentement car la plupart des actions de nettoyage ou les travaux demandés avant l’été n’ont pas été réalisés. Le calme revenu, la séance est levée et certains repartent déjà travailler dans leur classe.
Sylvain et Roxanne acceptent de nous expliquer en quelques mots ce qu’ils privilégient dans la préparation de leur rentrée. Quant à Lydie, elle répond à une interview plus longue.
Sylvain (CE2) : « moi, je choisis d’attendre le dernier moment (la pré-rentrée) pour commencer à préparer car nous ne sommes pas payés pendant les vacances. D’ailleurs, en ce qui concerne la sécurité, si je venais à l’école pendant les vacances et qu’il y avait un accident dans des locaux qui appartiennent aux mairies et non pas à l’Education Nationale, ça ne pourrait pas être pris en accident du travail. C’est paradoxal car normalement, il y a des heures de préparation qui sont prévues dans notre temps de travail. Pourtant, chaque début d’année est motivant car j’ai envie de mettre en place de nouveaux fonctionnements de classe. Cette année, j’aurais aimé mettre en place un système d’ateliers comme en maternelle avec mes CE2 mais je pense simplement le faire une semaine par période pour tester le fonctionnement. Je trouve qu’on manque de temps pour innover, se remettre en question et améliorer nos pratiques de classe car dès qu’on reprend la classe, nous sommes submergés par les tâches quotidiennes (réunions, corrections, photocopies,…) : l’idéal serait de profiter de la réflexion sur les nouveaux rythmes pour proposer aux enseignants une journée de présence à l’école sans les élèves, dédiée à la préparation des projets, à la réflexion, à la lecture d’ouvrages pédagogiques, etc. Je reste malgré tout toujours content de reprendre l’école et de faire ce métier. Mais il est temps de revaloriser notre métier et de le remettre au même niveau que dans les autres administrations (à salaires égaux et reconnaissance égale aux autres cadres A), ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. »
Roxanne (CM1) : « pour la rentrée, je prépare surtout tout ce qui peut être ennuyeux au quotidien à préparer dans l’année : les rituels à l’année, les roulements de services,… Toutes ces petites choses que tu n’as pas le temps de faire pendant l’année et qui a pour conséquence que le même élève reste chef de rang pendant plusieurs semaines. J’essaie de préparer au maximum mes progressions de dictée, mes séries de calcul mental, etc. Si tu les as à l’année, ça te fait gagner un temps bien précieux au quotidien pour préparer d’autres disciplines. Comme tout le monde, je prépare aussi mes projets, mes progressions, mon emploi du temps,… Généralement, je m’y remets de suite en juillet, dès que l’école est finie, tant que je suis encore dans le bain, une petite semaine. Puis je fais une grosse coupure et je reprends en gros une semaine avant la rentrée. Par contre j’y passe du temps : quand je m’y remets, c’est pour la journée. Dans la classe, je vide aussi les murs des affiches de l’année précédente, puis j’aime faire les affichages en direct avec les élèves. Bien sûr, je me prépare moi aussi, mentalement. J’aime bien venir un peu avant dans la classe pour préparer les cahiers, découper ceux qui vont être sous la forme de répertoire pour les leçons, préparer l’emploi du temps et l’afficher, mettre en place mon cahier-journal. Je ne touche pas au cahier d’appel car dès la première journée en général, il y a des changements. Avec le temps, j’essaie de m’organiser de plus en plus : des tableaux pour la cantine, le périscolaire et le bus, un tableau pour cocher le retour des différents papiers administratifs de rentrée,… Plein de petites choses que tu n’as pas au début de ta carrière car tu es la tête dans le guidon à préparer tes séances mais que tu mets ensuite en place peu à peu. »
Lydie, directrice à mi-temps de l’école élémentaire de Tourves
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Parce que c’était ma vocation. J’avais envie de faire ça depuis toute petite. C’était une évidence.
Quel a été votre parcours ?
J’ai toujours été enseignante sur la commune de Tourves. Cela fait 22 ans. J’ai commencé en petite section, sept années de maternelle et ensuite j’ai fait du CE2 pendant six ans et puis CM2 pendant dix ans. Je suis directrice d’école depuis un an avec la classe de CM2 à mi-temps, j’attaque ma deuxième rentrée en tant que directrice. L’école a 12 classes.
Pourquoi avoir eu envie de devenir directrice ? C’est une fonction quand même bien différente de celle d’enseignant…
L’ancienne directrice prenant sa retraite, et vu que j’étais dans l’école depuis longtemps, je n’avais pas envie d’avoir à faire à une nouvelle personne, ne connaissant pas l’école. Donc j’ai pris la direction de mon école. Ce n’est pas la fonction qui m’a attirée mais l’amour de mon école, sinon je n’aurais jamais pris cette fonction. Bien sûr, il a d’abord fallu que je passe par la liste d’aptitude et ensuite j’ai demandé le poste au mouvement. Etant donné le peu de volontaires pour cette fonction, je n’ai eu aucun mal à obtenir le poste.
Quelles difficultés pouvez-vous être amenée à rencontrer dans la gestion de votre double mission ?
Il est difficile de passer de la classe au bureau. Ce sont deux fonctions très différentes. Il faut bien cloisonner et ne pas se laisser déborder par la direction lorsqu’on est en classe. Le plus difficile à gérer, ce sont les sollicitations incessantes des adultes, parents et enseignants qui ne font pas souvent la différence entre les deux casquettes. Il faut savoir dire non.
Comment se préparent une pré-rentrée et une rentrée lorsqu’on est directeur ?
Déjà, on sort une semaine après les autres enseignants et on rentre 15 jours avant les autres et une grosse partie du travail est solitaire. Ensuite, il faut concilier les besoins de tout le monde. Il faut préparer tous les plannings, toutes les informations que l’on doit faire passer, vérifier si le ménage, les travaux demandés pendant l’été ont été faits, vérifier les commandes, les effectifs et recevoir les parents pour les dernières inscriptions, accueillir les nouveaux enseignants et autres personnels (AVS, EVS,…). Il me faut aussi prendre contact avec la mairie, assister aux réunions de pré-rentrée avec la mairie et avec l’inspection. Et bien sûr, il faut aussi préparer le travail de la classe. Heureusement, la personne qui fait ma décharge est une enseignante chevronnée de l’école, qui est à mi-temps, ce qui me permet d’être en totale confiance en ce qui concerne notre classe.
Quelles sont les grandes nouveautés de la rentrée cette année pour votre école ?
La mise en place des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) qui remplacent l’aide personnalisée, puisque nous avons décidé de reporter la réforme des rythmes à la rentrée 2014 dans notre commune. Les APC se déroulent sur un volume horaire de 36 heures. Nous avons décidé de répartir ces heures sur 24 semaines à raison d’1h30 par semaine en faisant deux séances de 45’. Le lundi, les APC seront dédiées à des activités liées au projet d’école (ex. : échecs, chorale, défi maths,…) et le jeudi, cela concernera le soutien et l’aide aux élèves en difficultés. Le lundi, les APC sont ouvertes à tous les élèves volontaires.
Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur l’école de la République ?
Je trouve que l’école de la République a perdu de sa fonction fédératrice au sein de la société. Elle est beaucoup dénigrée et les attentes qui pèsent sur ses épaules sont de plus en plus lourdes. Les enseignants se sentent peu reconnus dans leur travail et pas assez épaulés par la hiérarchie. Par contre, nous avons toujours la petite flamme qui fait que nous aimons ce métier.
Lundi 1er septembre 2013
Aujourd’hui, je ne retourne pas à Tourves dans mon école de rattachement. Mes collègues vont néanmoins d’y retrouver. Ce matin, chacun travaille dans sa classe pendant que Lydie participe à la réunion des directeurs, pendant laquelle l’Inspecteur leur donne les consignes et les directives de l’année scolaire. Pendant l’après-midi, une troisième réunion réunit les collègues de Tourves, réunion pendant laquelle Lydie a le devoir de retransmettre les paroles de notre supérieur hiérarchique. Pour ma part, dès 13h30, je suis convoquée à l’Inspection de l’Education Nationale de ma circonscription (Brignoles) avec les autres remplaçants de la circo et les enseignants en surnombre affectés dans la circo (d’ailleurs, il n’y a pas moins de 92 professeurs des écoles sans poste à la rentrée 2013 dans le Var…). L’Inspecteur nous reçoit, accompagné des conseillers pédagogiques et de son secrétaire. Il nous informe que l’année va être difficile pour les remplacements car la brigade des remplaçants est moins importante que celle de l’année dernière en termes d’effectifs et sept d’entre nous sont affectés à un PES (Professeur des Ecoles Stagiaire) pour une bonne partie de l’année. Ils vont avoir pour mission spécifique de prendre la classe de leur PES lorsque celui-ci sera en formation ou en entretien avec un conseiller pédagogique ou un maître formateur, ils seront là pour épauler et aider le stagiaire. Tous les autres remplaçants sont d’ores et déjà affectés à des congés longs (des congés longue maladie, des congés de maternité). Cela signifie qu’il n’y aura personne de disponible pour remplacer les enseignants absents de manière ponctuelle (enfant malade, RDV médical, maladie ordinaire de la vie courante ou autre) ni pour les stages. Les enseignants qui partent en stage doivent absolument être remplacés, c’est pourquoi nous pouvons être amenés à sortir de nos classes de remplacements longs pour une ou deux journées pour aller remplacer un enseignant en stage si les stages ne sont pas annulés…
Pour ma part, me voici affectée dès demain matin, pour la rentrée, dans une classe de CE1-CE2 à Camps-la-Source, à une dizaine de minutes de Brignoles. Et c’est la panique à bord ! Il va me falloir m’organiser pendant que la classe démarre alors que les autres enseignants ont pu faire le gros de leurs préparations pendant l’été. Il va me falloir gérer deux niveaux différents sur deux cycles d’apprentissages différents. De surcroît, je n’ai jamais eu de cours double sur le long terme dans ma courte carrière (cinq ans), je ne peux donc que m’appuyer sur mes préparations précédentes, de CE2 par exemple, car la gestion du temps est différente dans un double niveau. Qu’à cela ne tienne, je pars dans ma nouvelle école, je connais déjà les enseignantes pour y avoir fait un remplacement l’an passé. Je suis bien accueillie, avec le sourire et je me sens de suite rassurée… Je sais que j’y trouverai l’aide et le soutien nécessaires dans la gestion de mon cours double.
L’enseignante que je remplace pour un congé maternité a choisi de préparer quelques supports, des programmations mais surtout, elle a préparé tout le matériel avec lequel elle souhaite retrouver sa classe en janvier et les cahiers des élèves. Elle a collé les pages de garde, préparé les listings des élèves… Cela va m’éviter une tâche supplémentaire pour ma première soirée de reprise qui s’annonce longue, très longue, je ne me pose même pas la question de quel cahier je vais prendre pour quelle discipline et pourquoi… Coralie, une autre enseignante m’explique tout, elle est très enthousiaste et vraiment très chaleureuse. Autre chance pour moi, la réunion de l’après-midi n’a pas encore eu lieu et vers 15h30, toute l’équipe se réunit. S’il y a des éléments que j’ai déjà entendus sur Tourves ces jours précédents, je suis cette fois directement concernée par certaines informations comme les dates de pré-rentrée ou les plannings puisque je vais faire partie intégrante de l’équipe jusqu’aux vacances de Noël. Vers 17h30, la réunion est finie et je découvre enfin ma classe…
Le temps d’en faire le tour et de récupérer quelques informations précieuses pour ma préparation de classe (comme par exemple les ouvrages de littérature, les manuels, les jeux, le matériel), il me faut déjà quitter l’école… Il est presque 19 heures. Pour ce soir, étant donné que je ne pourrais pas tout faire d’un coup et que je pourrais travailler mercredi, je me donne comme objectif de mettre en place un premier emploi du temps et de préparer les activités de la journée de demain… Ce ne sera pas parfait… Mais ce sera fait avec le cœur et j’espère que mes élèves seront bien en classe demain pour commencer l’année d’un bon pied.
Alexandra Mazzilli