Vote serré au Sénat sur le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR). Le 3 juillet, le Sénat n’a adopté le texte que 4 voix grâce au vote des centristes de l’UDI avec une partie de la gauche. Le texte a un impact important sur les lycéens et les lycées. Il impose par exemple des quotas en STS et IUT d’entrée en faveur des bacheliers professionnels et technologiques.
Un vote difficile
» Je remercie tous les groupes d’avoir accompli un pas en avant par rapport à leurs positions initiales… La majorité a également consenti quelques concessions… Cependant, il ne s’agit en aucun cas de compromis : il s’agit bien plutôt de progresser ensemble pour aller plus loin ensemble et anticiper, ensemble, l’avenir, ce qui reste la plus noble des missions ». Probablement soulagée de voir se terminer une bataille parlementaire difficile, Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur, a clos le débat sans marquer les clivages à propos de son projet de loi. Le texte a été adopté à une courte majorité de 161 voix contre 157. Plus grave pour la ministre, l’adoption esquisse une majorité inattendue. C’est une coalition PS – radicaux et centristes de l’UDI qui a pris parti pour le texte. Les communistes et l’UMP ont voté contre la loi. Quant aux écologistes , ils ont fait défaut au gouvernement et se sont abstenus. » Quand nous résistons, en effet, c’est pour améliorer les textes », a précisé M.-C. Blandin, sénatrice écologiste et présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication.
Le texte adopté par le Sénat est conforme au projet issu de la commission mixte partitaire Assemblée – Sénat. Il devrait repasser sans problème devant l’Assemblée pour une adoption définitive.
L’impact sur les lycées et les lycéens
La loi permet aux lycéens des établissements prioritaires d’accéder aux filières sélectives. « Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les meilleurs élèves par filière de chaque lycée bénéficient d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée. Le pourcentage des élèves bénéficiant de ce droit d’accès est fixé chaque année par décret. Le recteur d’académie, chancelier des universités, réserve dans ces formations un contingent minimal de places au bénéfice de ces bacheliers ». Ce droit va s’appliquer par exemple pour le classes préparatoires. Il ne règle pas pour autant les difficultés liées au niveau des élèves ou à leur manque de ressources, dans des filières qui génèrent des frais importants pour les familles.
Une des questions les plus débattues a été celle des quotas d’entrée en Institut universitaire de technologie (IUT) et en section de technicien supérieur (STS). Finalement le texte crée des quotas académiques définis en concertation avec les proviseurs et directeurs d’IUT après « vérification de leurs aptitudes ». » En tenant compte de la spécialité du diplôme préparé.. le recteur d’académie, chancelier des universités, prévoit, pour l’accès aux sections de techniciens supérieurs et aux instituts universitaires de technologie, respectivement un pourcentage minimal de bacheliers professionnels et un pourcentage minimal de bacheliers technologiques, ainsi que des critères appropriés de vérification de leurs aptitudes. Les pourcentages sont fixés en concertation avec les présidents d’université, les directeurs des instituts universitaires de technologie, les directeurs des centres de formation d’apprentis et les proviseurs des lycées ayant des sections de techniciens supérieurs ».
La loi crée aussi des obligations pour les lycées. Ils devront communiquer des statistiques sur la réussite aux examens et l’insertion professionnelle de leurs élèves. Les lycées devront conclure une convention avec un établissement d’enseignement supérieur. Les lycéens des classes préparatoires aux grandes écoles des lycées publics devront s’inscrire dans un établissement d’ enseignement supérieur ayant conclu une convention avec le lycée.
La loi
http://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2012-2013/695.html
Le lycée n’est plus l’aboutissement du secondaire mais la préparation au supérieur. C’est du moins cet esprit que promeut une circulaire tout à fait nouvelle, prise dans l’esprit de la loi d’orientation. Publiée au B.O. du 25 juillet, signée des deux directeurs généraux de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur, elle dicte des dispositions applicables du lycée aux filières du supérieur. « La présente circulaire a pour objet de présenter les modalités de collaboration de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur dans la construction du continuum de formation articulant les trois années qui précèdent et les trois années qui suivent le baccalauréat ».
Le texte invite à travailler l’orientation : « La généralisation à l’ensemble des filières du lycée du conseil anticipé en classe de 1ère contribuera, dès 2013-2014, à renforcer davantage les relations entre tous les établissements du second degré et du supérieur. Une attention particulière doit être portée aux élèves de terminale technologique et professionnelle afin de faciliter respectivement leur accès en IUT et en STS. »
Il demande aux lycées de créer des modules de préparation aux STS spécialement pour les bacheliers professionnels. « Des passerelles et des dispositifs de préparation à l’entrée en STS sont mis en place pour organiser et préparer les élèves dès la classe terminale. Les modules de préparation peuvent prendre la forme de stages d’immersion en classe de STS, de périodes de renforcement pendant les vacances scolaires, mais aussi d’une collaboration entre les équipes pédagogiques. Toutes les initiatives permettant de conduire des actions autour du parcours de l’élève sont à évaluer et à valoriser au niveau académique dans le cadre des travaux de la commission académique des formations post-baccalauréat ».
Mais il envisage aussi une continuité des programmes entre lycée et supérieur . Cette continuité se concrétise à la rentrée 2013’en CPGE, en DUT et en BTS avec de nouveaux programmes qui prennent en compte les nouveaux programmes de terminale. « Dans le cadre de leur rénovation, les lycées ont mis en œuvre des enseignements nouveaux ainsi que des modalités de travail qui accordent une place plus importante qu’auparavant à l’accompagnement personnalisé, à la démarche de recherche et de projet, ainsi qu’à l’action collective. De nouveaux programmes seront mis en œuvre dès le mois de septembre 2013 dans les formations post-baccalauréat. Les programmes des CPGE et les DUT ont été complètement rénovés, ceux des BTS connaissent quelques adaptations pour certains enseignements généraux ».
Une seconde circulaire, propre aux CPGE, demande une adaptation du premier semestre de CPGE. Suite à la réforme des programmes du lycée général et technique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a modifié les programmes des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à la rentrée 2013. Les nouveaux programmes, pour l’ensemble des voies et des filières, introduisent notamment la semestrialisation des enseignements, les semestres comportant dix-huit semaines de cours. « Le premier semestre de formation revêt dans ce cadre une importance cruciale. Il doit en effet, par l’exercice d’une pédagogie adaptée, permettre une transition réussie entre l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur et générer, ainsi, une meilleure cohésion de chaque classe. »
La circulaire
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.ht[…]
La circulaire
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.ht[…]
Publié au Journal officiel du 7 août, un arrêté modifie le B2i lycée à compter de la rentrée 2013. Le J.O. annonce une circulaire d’application début septembre. Avec cette nouvelle définition du B2i, le ministère semble vouloir faire entrer dans les pratiques une évaluation des compétences numériques largement restée à la porte des établissements.
Le nouvel arrêté remplace le texte précédent de 2006 et entre en application en 2013-2014. Il établit que » l’évaluation des compétences du brevet informatique et internet lycée fait l’objet d’un travail régulier tout au long des trois années du lycée » et que « tous les enseignants sont susceptibles de contribuer à la validation de ces compétences ». Mais il précise aussi que » l’attestation est délivrée par le chef d’établissement sur proposition du professeur principal ». Certes, c’est « après consultation de l’équipe pédagogique de la classe lorsque sont validés 80 % des items constitutifs du B2i et au moins la moitié des items de chacun des domaines ».
Une importante mise à jour…
L’arrêté définit aussi les compétences évaluées. Le ministère a fait un important nettoyage du texte de 2006. On retrouve les 5 domaines de 2006 mais dans une rédaction plus précise. A l’intérieur de chaque domaine, le référentiel ne sépare plus connaissances et compétences. Il ne traite que des compétences et elles sont plus ambitieuses ou plus en accord avec les pratiques réelles des jeunes.
Ainsi, pour le domaine 5, on n’a plus les « connaissances principales (« Il existe des outils de communication permettant des échanges en mode direct ou en mode différé ») » et des « capacités » de l’autre ( » produire et diffuser un message ou un commentaire en choisissant le mode de communication, privé ou public en mode direct ou différé, selon l’information à diffuser ; recevoir un message y compris avec pièces jointes ou un commentaire) ». A la place, le nouveau texte identifie des compétences. « Connaître et prendre en compte les critères d’accessibilité. Choisir des types de présentation adaptés au mode de communication. Publier un document en s’appuyant sur des ressources dont l’élève n’est pas l’auteur dans le respect des règles (droit de citation, respect des licences, etc.). Participer à une production numérique collective (site collaboratif, wiki, etc.) dans un esprit de mutualisation, de recherche ; choisir des stratégies collaboratives adaptées aux besoins. S’exprimer via les réseaux en identifiant la qualité de l’espace de publication (publique, privée, professionnelle, personnelle). Participer à un débat en ligne dans le respect des interlocuteurs (Nétiquette). »
Qui se heurte à la question des compétences…
Ces compétences correspondent d’assez près à celles attendues des élèves par les enseignants. Elles sont souvent mises en action pour les TPE en lycée général. Et les enseignants y font appel quand ils utilisent les TICE avec les élèves. Le texte répond aussi aux exigences de la société qui attend des jeunes un bagage minimum en matière numérique. Et le nouvel arrêté n’innove pas en annonçant « une feuille de position élève » publiée avec la circulaire de mise en œuvre attendue début septembre.
Mais combien de lycéens ont obtenu le B2i en 2012-2013 ? Mystère ! Probablement fort peu. Pourtant une circulaire de 2005 annonçait son intégration prochaine au baccalauréat. Dès 2007, des documents pédagogiques étaient publiés par l’institution pour montrer aux enseignants des lycées comment intégrer la validation du B2i dans les enseignements. Or, depuis 2006, il ne s’est pas passé grand chose. Et l’ambition d’étendre au lycée l’expérience du B2i collège semblait oubliée. Avec de bonnes raisons ! C’est qu’au collège, bien que le B2i soit exigé pour obtenir le brevet, son déploiement est tout sauf facile. Si tous les élèves ou presque décrochent la certification, les chefs d’établissement y mettent souvent la main et les élèves détenteurs du B2i sans même le savoir ne sont pas rares. C’est que le B2i participe à la mise en place de l’approche par compétences dans le secondaire. Or celle-ci a du mal à trouver sa place dans un système éducatif construit sur une autre logique.
Il sera intéressant de voir si la circulaire d’application réitère l’annonce d’une intégration au bac. D’observer également l’effort de formation du ministère. A défaut, le nouveau texte pourrait connaître un succès équivalent à l’arrêté de 2006.
Liens :
L’arrêté
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000[…]
La nouvelle feuille
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Certification_B2i/27/[…]
Si le B2i était conté aux enseignants
http://cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/2013/14[…]
Dossier de 2004
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/b2i2004_index.aspx
Dossier de 2001
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/pages/b2i_index.aspx
La réforme de 2006
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/r2006_gen26.aspx
La mise en place au lycée en 2007
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentati[…]
Documents pédagogiques d’accompagnement du B2i Lycée
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_306225/b2i-lycee
Comment faire participer les lycéens, dans leur diversité, au fonctionnement de leur établissement, les responsabiliser sans que ça dérange personne ? La question est au centre de l’opération lancée par George Pau-Langevin le 13 mai. Elle a installé une commission chargée de préparer « l’Acte II » de la vie lycéenne. Elle rendra en septembre 2013 un rapport visant à « remobiliser les intervenants » et à « relancer le développement de la vie lycéenne ». Un cours d’initiation à la vie lycéenne sera donné à tous les lycéens en octobre 2013. C’est que la commission en charge de l’avenir de la vie lycéenne ne comporte aucun lycéen…
« Nous avons une longue tradition démocratique dans notre école. Nous savons que tout n’est pas rose. Les Comité de la vie lycéenne fonctionnent souvent avec difficulté. Les adultes ne prennent pas toujours au sérieux la parole des élèves. Il y a beaucoup de préjugés à combattre pour faire avancer la démocratie pour les élèves… Il faut se concentrer sur l’idée de la responsabilisation des lycéens… Responsabiliser les élèves c’est leur permettre d’agir de manière autonome en ayant conscience qu’ils devront répondre de leurs actes ». C’est sous cet angle que la ministre de la réussite éducative a présenté le 13 mai un nouveau chantier ministériel : la préparation de « l’Acte II de la vie lycéenne ». Pour George Pau-Langevin il s’agit de faire un bilan de 20 ans de « vie lycéenne » et de tracer un trait avec la démarche de Luc Chatel. Les lycéens ont souffert des suppressions de postes. Ils ne sont pas pour autant prioritaires sous Peillon. Pour la ministre il faut « agir contre le sentiment d’impuissance des élèves » et « créer des éléments propices à la réussite »
Quel bilan pour la vie lycéenne ?
Pour établir le bilan, G Pau-Langevin réunit ce 13 mai les délégués académiques à la vie lycéenne et le délégué national, Saïd Benmouffok. CPE ou enseignants ils ont témoigné de leurs actions jusqu’à ce que le délégué de l’académie de Limoges commence à parler vrai. « Si le CPE ou le chef d’établissement n’est pas convaincu , rien n’est possible » , témoigne-t-il. Or justement il y a des endroits où rien n’est possible comme l’atteste par exemple la déléguée de Reims. Dans cette académie plusieurs établissements ne réunissent même pas la CVL. Dans une autre, Créteil, on sait que pour joindre les vice-présidents élèves des CVL il est inutile de compter sur les proviseurs. A Montpellier dans de nombreux établissements « on occupe les élèves avec des projets mais ils ne sont pas dupes ». Le bilan est vite établi : dans de nombreux établissements la vie lycéenne c’est surtout l’affaire du CPE…
Mais c’est quoi la vie lycéenne ?
D’où la nécessité de présenter les institutions de la vie lycéenne. Les Conseils de la Vie Lycéenne sont les plus récents. Créés en 1998, les conseils des délégués à la vie lycéenne formulent des propositions sur l’utilisation des fonds lycéens et doivent officiellement être consultés sur l’organisation des études et du temps scolaire, sur le travail personnel et le soutien des élèves ou leur orientation. Il a son mot à dire aussi sur l’hygiène et la sécurité et sur les activités sportives, culturelles et périscolaires. Le vice-président du CVL (un élu lycéen) est membre de droit du conseil d’administration du lycée où il présente ses travaux. Le CVL doit être réuni avant chaque séance du CA.
Voilà pour la théorie car à l’évidence la réalité est toute autre. Pour Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden, le principal syndicat de chefs d’établissement, « beaucoup de CVL sont sous perfusion. Les CPE cherchent des candidats. Ceux-ci sont le plus souvent les élèves académiquement les mieux intégrés », c’est à dire les premiers de la classe, pas forcément représentatifs de leurs camarades. Des propos corroborés par les témoignages des délégués académiques qui signalent des taux de participation faibles à leur élection et souvent l’absence de choix parmi les candidats. A l’évidence dans de nombreux établissements les CVL ne sont pas réellement consultés sur l’organisation des études et du temps scolaire.
Depuis 1991, il y a des conseils académiques de la vie lycéenne et depuis 1995 un conseil national. Mais c’est seulement depuis 2005 que chaque académie doit avoir un délégué académique.
Une nouvelle commission et un calendrier
C’est dans ce contexte que G Pau-Langevin propose l’Acte II. La commission préparant l’Acte II est présidée par la député socialiste Anne-Lise Dufour-Tonini, maire de Denain. Une proviseure, Christine Borredon, préparera la rapport avec l’aide de l’inspecteur général Claude Bisson-Vaivre, doyen du groupe EVS, et de Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie. Elle sera chargée de faire le bilan officiel des 20 ans de la vie lycéenne et de faire des propositions « de relance de la vie lycéenne » dans un rapport rendu en septembre 2013.
En octobre, de préférence durant la 7ème semaine de cours, dans chaque lycée tous les élèves devront suivre un cours de 2 heures de connaissance des instances de la vie lycéenne. Ce cours aura probablement lieu sur l’horaire d’ECJS. il pourrait etre fait par les professeurs en charge de l’ECJS et/ou par le référent établissement de la vie lycéenne qui est souvent un CPE. Le ministère mettra à leur disposition un kit pédagogique. Des débats seront organisés dans les académies sur le relance de la vie lycéenne. Le ministère prévoit de rénover le site du CNVL et développe une page Facebook à destination des lycéens.
Que peut-on en attendre ?
Pour Alexis Séverin, délégué académique de Montpellier, « sur le terrain on peut changer les choses ». Pour lui, « la vie lycéenne est un bouleversement culturel qui n’est aps encore entré dans toutes les mentalités » d’autant qu’elle est absente de la formation des enseignants. « Quand ça fonctionne, le CVL est un acteur de modification du quotidien dans les établissements. Parfois pour des choses jugées peu importantes par les adultes mais essentielles pour les élèves comme les heures d’ouverture des portes. Ils arrivent à convaincre les adultes. Par exemple sur la mise en place de l’accompagnement éducatif ils peuvent faire changer les choses ». Philippe Tournier est plus sceptique. « On décrit les CVL comme si on était hors sol. Mais les établissements sont des micro sociétés avec des forces sociales en présence. Les chefs d’établissement ne sont pas les plus réticents à faire fonctionner la vie lycéenne. Ce sont les enseignants qui freinent. Le chef d’établissement doit arbitrer entre des adultes qui sont là pour longtemps et des élus lycéens qui ne sont là au maximum que pour deux ans… »
Poser la question de la vie lycéenne c’est interroger la place des élèves dans les établissements. Or si en apparence ils sont présents partout (CVL, conseil d’administration, commission permanente, conseil de discipline) leur rôle réel est beaucoup plus limité. Ils ne siègent pas dans le conseil pédagogique créé récemment pour mettre en place la réforme du lycée. Ils sont ultra minoritaire dans le CA et le conseil de discipline. Ils ne siègent pas dans la commission d’appel. Et pas davantage dans la commission chargée de relancer la vie lycéenne… Comment responsabiliser les élèves sans faire de l’ombre aux autres acteurs des lycées ? Voilà un sacré problème à résoudre pour la commission.
Le CVL fiche ESEN
http://www.esen.education.fr/?id=79&a=17&cHash=bc11db4f23
Le site ministériel
http://www.education.gouv.fr/vie-lyceenne/
Une conférence de 2005 de l’actuel directeur de la Dgesco
http://education.devenir.free.fr/colloque2006.htm
Le guide du lycéen
http://media.vie-lyceenne.education.fr/file/4-agir_%28a_votre_ni[…]
La consultation des lycéens en Ile-de-FRance
http://cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/2011/124_1.aspx
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