« L’homophobie, qui contredit le droit à l’éducation de tous, le droit à la protection contre toutes les formes de violence, qui conduit souvent à une détresse psychologique qui mène jusqu’au suicide, ne doit plus être banalisée ». C’est le discours que Vincent Peillon a tenu le 11 juillet à l’occasion de la remise du rapport de Michel Teychenné sur les discriminations homophobes à l’école.
Selon le collectif éducation contre les LGBTphobies, « le ministre a annoncé trois axes prioritaires : La formation initiale et continue de tous les personnels, y compris ceux d’encadrement et d’inspection; L’éducation à la sexualité, à la vie affective et à la construction de son identité; La prise en charge, le suivi, l’accompagnement de la souffrance et de la douleur dues aux discriminations ».
» Comme l’a souvent dénoncé le Collectif, le milieu éducatif n’est hélas pas exempt d’actes homophobes, biphobes ou transphobes, qu’ils soient exercés ou subis par des élèves, leurs familles ou des adultes de la communauté éducative », estime le collectif. Avec ces décisions ministérielles, » la France va peut être enfin se donner les moyens de redorer son image de « pays des droits humains ».