Quel avenir pour les MOOCS ? Ces dispositifs d’enseignement à distance connaissent un grand succès actuellement dans le supérieur et même dans le secondaire. Une étude britannique portant sur l’université d’Edimbourg, citée par le BE Royaume Uni, recadre nettement le sujet.
En effet, l’efficacité des MOOCS est revisitée par cette enquête. Elle établit que » seulement 12% des étudiants inscrits ont passé avec succès l’ensemble des évaluations ». Une efficacité faible mais qui doit tenir compte du fait que les MOOCS de l’université d’Edimbourg ont attiré plus de 300 000 étudiants ce qui est considérable.
Ce que relève l’étude c’est la très forte hausse du volume de travail des enseignants qui » passe du simple au double ». « L’aspect auto-géré d’un Mooc s’avère trompeur, car une fois le cours initié, il demande en fait d’avantage de temps à ses administrateurs. A titre d’exemple, le rythme requis de huit heures par semaine pendant les cinq mois de préparation du cours de e-learning a quasiment doublé pendant les cinq semaines du programme ». L’étude revient aussi sur la pédagogie utilisée : il faut moins de cours vidéo et finalement davantage d’enseignement a distance traditionnel même si cela ne plait pas aux étudiants. De la même façon, le rapport relève que » le ratio professeur élève était de un pour 8000, et, quelle que soit l’ardeur avec laquelle le professeur interagit sur les forums, il n’en résulte qu’un faible ressenti du côté des élèves ». L’évaluation des élèves, qui prennent souvent le cours en route, pose aussi problème.