» Si tous les textes et projets de textes qui affluent actuellement dans le cadre de cette « réforme de la formation des enseignants » ont le mérite d’être cohérents dans leurs énoncés successifs, ils ont comme point commun – et c’est grave – l’oubli, voire l’ignorance de la nécessité d’une formation épistémologique, didactique, et pédagogique, à la conduite des apprentissages, quels que soient l’âge des apprenants et la discipline ». Pour l’association des professeurs de langues vivantes, la nouvelle formation des CRPE, telle qu’elle figure dans la maquette du concours, ne prévoit pas un véritable enseignement des langues vivantes capable de mener les futurs enseignants au niveau B2.
« Comment comprendre cette disparition de la langue vivante étrangère dans la présentation des missions de l’école quand, dans les programmes du primaire actuellement en vigueur, l’enseignement d’une langue étrangère est obligatoire à partir du CE1 et fait suite à une première sensibilisation à l’oral en CP ? », poursuit l’APLV ? L’association revendique davantage d’heures de formation en langue dans la formation au CRPE.