« Les jeunes issus des quartiers sensibles connaissent depuis dix ans des difficultés d’insertion croissantes », écrit le Céreq. « Trois cohortes (1998, 2004 et 2007) ont été suivies par le Céreq pendant leurs premières années sur le marché du travail, chacune faisant face à une conjoncture économique moins favorable que la précédente. La dégradation a particulièrement affecté les hommes. Au-delà d’origines sociales défavorisées et de faibles niveaux de formation, ils semblent plus qu’hier pâtir de « l’effet quartier » ».
Le Céreq souligne que pour les femmes des zones urbaines sensibles « cet effet semble s’estomper ». » À une extrémité, les jeunes des quartiers classés Zus et diplômés de l’enseignement supérieur de la cohorte 2007 s’insèrent aussi bien, voire mieux, que les autres jeunes urbains, une fois prises en compte les différences de caractéristiques. L’effet territorial résiduel observé sur la cohorte 1998 semble donc avoir disparu. Les résultats sont similaires pour les jeunes femmes de la cohorte 2007″.