Ca va mal selon l’Insee. La situation économique du pays se dégrade et la France entre en récession. « En 2012, la croissance économique française est nulle : en euros constants, le produit intérieur brut stagne, après avoir crû de 2,0 % en 2011 », souligne l’Insee. « Les entreprises réduisent leurs investissements et leurs stocks. La consommation des ménages diminue, une première depuis 1993. Conséquence de l’atonie de la demande intérieure, les importations reculent. En revanche, les exportations continuent de progresser… Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages recule ». Le 15 mai l’Insee publiait aussi une fiche indicateurs montrant que » Au premier trimestre 2013, le PIB en volume recule de nouveau : -0,2 %, après -0,2 % fin 2012″.
Les comptes des administrations publiques s’améliorent mais au prix d’un alourdissement des prélèvements publics. « En 2012, le déficit public notifié à la Commission européenne s’établit à 98,2 milliards d’euros, soit 4,8 % du PIB. Par rapport à 2011, il se réduit de 7,2 milliards d’euros, du fait d’une augmentation des recettes plus rapide que celle des dépenses… En 2012, le taux de prélèvements obligatoires s’établit à 45,0 % du PIB, en hausse de 1,2 point par rapport à 2011. Le poids de la dette publique dans le PIB progresse de 4,4 points pour atteindre 90,2 % ».