Mieux vaut s’appeler Augustin, Marin et Henri pour avoir le bac S. Ou Sixtine, Anouk et Capucine pour le bac ES. Pou rle Bac STG Ahmed, Amel, Nadia ou Youssef suffisent. C’est la leçon qu’afflige Baptiste Coulmont, docteur en sociologie et maître de conférence à Paris 8. « Georges Felouzis et ses collègues (Joëlle Perroton notamment) ont bien analysé la ségrégation ethnique et le rôle qu’elle joue dans la reproduction sociale : il s’est d’ailleurs appuyé sur un codage des prénoms pour repérer l’ethnicité revendiquée par les parents. Ils s’intéressaient aux collèges, mais les séries du bac ne remettent pas a priori en cause cette ségrégation ethnique et sociale », conclue-t-il.
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