« Au quatrième trimestre 2012, le PIB en volume se replie de 0,3 %, après +0,1 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est nulle en 2012, après +1,7 % en 2011 », affirme l’Insee. 2012 sera donc l’année de la non croissance ce qui laisse mal augurer pour 2013. Les caractéristiques de cette stagnation sont particulièrement inquiétants. « Les dépenses de consommation des ménages progressent légèrement en fin d’année (+0,2 % après +0,3 %). Leur croissance est toutefois compensée par le nouveau repli de la formation brute de capital fixe (FBCF) : –1,0 % après –0,5 %… La production totale de biens et services diminue au quatrième trimestre (–0,5 % après +0,3 %). La production de biens manufacturés se replie nettement (–2,3 % après +0,9 %) : à l’exception de la branche agroalimentaire, toutes les grandes branches contribuent à cette baisse, la plus forte depuis le premier trimestre 2009. Dans le même temps, la production de services marchands stagne (0,0 % après +0,3 %) ».
Ces chiffres sortent en même temps qu’une enquête Eurostat sur le pib de la zone euro qui lui aussi baisse de 0,6% au 4ème trimestre 2012. Les pays baltes et est -européens sont relativement moins touchés que ceux d’Europe de l’ouest. Le Portugal perd 1,8% au 4ème trimestre, l’Italie 0,9%. L’impact sur le chômage est encore ralenti mais il atteint déjà 11,7% dans la zone euro.