Le décret sur les rythmes scolaires ne sera finalement publié que samedi 26 janvier a déclaré le ministère de l’éducation à l’AFP. Ce nouveau délai est le résultat de dernières tractations entre le gouvernement et les collectivités territoriales. La ministre des sports, Valérie Fourneyron a fait savoir qu’elle préparait un décret abaissant le taux d’encadrement des enfants pour les activités périscolaires. Cette mesure permettra aux communes d’embaucher moins de personnel. Elle répond à deux critiques de l’Association des maires de France sur le coût de la réforme et sur la difficulté pour les petites communes de trouver du personnel qualifié. Le seuil actuel , qui est d’un adulte pour 10 enfants de moins de 6 ans et un pour 14 au-delà de 6 ans, passera à 1 pour 14 et 1 pour 18. Ces normes e s’appliqueront que dans le cadre des projets éducatifs territoriaux.
Du coup, les élus locaux qui avaient bloqué le vote de ‘lavis favorable à la Commission consultative d’évaluation des normes (CCEN) ont adopté le 24 janvier le projet de décret. C’est une étape franchie sur le chemin de croix de ce décret.
Si l’horizon se dégage coté élus, cela s’aggrave coté parents. La Fcpe s’était abstenue sur le décret l’estimant trop restrictif. La Peep avait voté contre. Elle décide de lancer un « manifeste » pour imposer la concertation au niveau local sur les rythmes et obtenir le report de la mise en place de la réforme. La Peep, qui ne ménage généralement pas les professeurs des écoles lors des grèves, reprend la revendication du Snuipp pour que les conseils d’école soient obligatoirement consultés sur tout changement dans les rythmes.