Mardi 27 novembre 2012, une délégation du GRFDE (Groupe Reconstruire la Formation des Enseignants) a été auditionnée sur le thème des pré-recrutements par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. Le GRFDE a resitué la question des pré-recrutements dans celle, plus globale, de la crise du recrutement des enseignants et de la reconstruction – impérative – de leur formation.
Le GRFDE a présenté ses propositions de pré recrutement « pour permettre aux étudiants d’origine modeste de poursuivre leurs études. Ces pré-recrutements sont obtenus par un concours accessible sur critères sociaux organisé en fin de L1 et fin de L2 et donnent droit à une bourse d’étude d’un montant suffisant pour ne pas contraindre les étudiants à rechercher un emploi (environ 1100 € par mois). Le pré-recrutement engage l’étudiant à se présenter aux concours de recrutement, suivre assidument les formations et exercer comme enseignant un certain nombre d’années. Ces pré-recrutements doivent bénéficier à un nombre suffisant d’étudiants : 50 % des postes mis aux concours en L3 semble une proportion minimale ».